Monsieur Picard,
Vous dites «En agitant le hochet de la ''Nation Québécoise'', fabriqué par le duo Charest/Harper dans un moment de bassesse électoraliste particulièrement aigu (sic)»...». Vous m'apprenez qu'il y aurait encore des Québécois francophones qui seraient contre cette reconnaissance de la Nation Québécoise. Quelle tristesse! Cette proclamation de la Nation Québécoise a pourtant été saluée unanimement par tous les partis politiques, tant à Ottawa qu'à Québec, et par la très grande majorité de Québécois, y compris de nombreux anglophones et immigrants. C'est une grande victoire pour notre peuple qui se dirige de toute évidence et à grands pas vers son affranchissement politique. 94% des Québécois sont en faveur de l'abolition du poste de lieutenant-gouverneur, représentant la royauté britannique au Québec. D'ailleurs les sondages nous disent qu'une bonne majorité de Québécois croit que le Québec deviendra indépendant un jour. Et cet état de fait est, croyez-moi, une autre bonne nouvelle pour notre peuple.
Vous dites aussi que «Montréal, ancienne métropole, parlera la langue de ceux qui l'habitent...et que la force de lois n'y fera rien». Permettez-moi d'en douter. La loi 101 continue de nous être précieuse, même ébréchée. Et son renforcement demeure souhaitable.
Je n'ai pas très bien compris lorsque vous m'accusez de vouloir «garder le troupeau intact à Montmagny». Je crois que la population de Montmagny n'a rien d'un troupeau.
Enfin, le Journal L'Oie Blanche n'appartient pas à la «collectivité», mais bien à une coopérative. Nuance.
Vous me voyez vraiment désolé de constater qu'il y a encore des Québécois aussi peu sensibles au combat que doit livrer notre Nation pour assurer sa survie.
Je vous souhaite un Joyeux Noël et une année remplie d'heureuses révélations.
Alain Raby
Saint-Jean-Port-Joli
mardi 22 décembre 2009
mardi 15 décembre 2009
Y'a que du frança icitte!
J'te dis man, de ce temps-ci, mon chum a ben du fun. Y dort pas su'a switch. T'chek man, çé pas un fucké, c'tun gars ben hot et ben cool. C'weekend j'sus allé au Tailgate à Québec avec lui. Y m'présente full monde. C'ta cause de sa job si y'é connait. Y'a une job pas pire, y'é édito dans l'coin. Avec ça y frequent des gens ben hot qu'il adore. Y'aime ben l'gros Gagliano, y'a même offert une job à son journal. Pis, y'a des chum dans des band qui font des show avec des big hits. Y sont au top du hit parade. Ses Rock Star viennent parfois de Star Academie qui font des tounes pas pire. Y'a plein de belles tounes de c'temps-citte. Çé ben mieux qu'des chansons ça! t'sé ça man? Pis lui là, y'é heureux quand ses groups qui font des show viennent dans l'coin. Y'aime ben le group Les Doors, The Black End, Unknown, Knowledge, Last Way, J-Four, pis ben d'autres tout'cool man! Y m'a dit aussi qui aime ben la chanson Old Lady Wolf de Leloup.
Des fois, ié pas trop wise, y joue avec la puck. T'sé j'veux dire, çé son métier s'tu veux avoir du feedback. De c'temps-ci, y'a full de monde qui l'watch parce qu'y disent qu'y dit n'importe quoi. Y crois pas que l'frança est en danger au Québec. Y'a ben raison! Y'é comme moé. J'côtoie les flos, j'vas voir qu'ecques show en frança, j'fa du bowling, j'lis son journal, ben j'veux dire les sports pis lé show. Dé fois, j'vas au lac des Castors pis su'a main a Montréal, ou dans l'bout d'Atwater avec son char au bumper pété. J'te l'dis, y'a pas tant d'anglas qu'ça à Montréal! Çé dé frustrés qui disent ça pis sont à côté d'la track! Ben, y'en a queuqs'uns, mais che nous y'en a pas. Y'a que du fança icitte!
NOTE: Dans la seule édition du Journal de Montréal daté du 4 décembre 2009, plus de 700 mots, noms, sigles, logotypes et expressions... en anglais ont été dénombrés.
Marcellin C. Després
Saint-Cyrille-de-L'Islet
Des fois, ié pas trop wise, y joue avec la puck. T'sé j'veux dire, çé son métier s'tu veux avoir du feedback. De c'temps-ci, y'a full de monde qui l'watch parce qu'y disent qu'y dit n'importe quoi. Y crois pas que l'frança est en danger au Québec. Y'a ben raison! Y'é comme moé. J'côtoie les flos, j'vas voir qu'ecques show en frança, j'fa du bowling, j'lis son journal, ben j'veux dire les sports pis lé show. Dé fois, j'vas au lac des Castors pis su'a main a Montréal, ou dans l'bout d'Atwater avec son char au bumper pété. J'te l'dis, y'a pas tant d'anglas qu'ça à Montréal! Çé dé frustrés qui disent ça pis sont à côté d'la track! Ben, y'en a queuqs'uns, mais che nous y'en a pas. Y'a que du fança icitte!
NOTE: Dans la seule édition du Journal de Montréal daté du 4 décembre 2009, plus de 700 mots, noms, sigles, logotypes et expressions... en anglais ont été dénombrés.
Marcellin C. Després
Saint-Cyrille-de-L'Islet
Inscription à :
Articles (Atom)