Vous n’êtes pas sans savoir que la communauté européenne a boycotté tous les produits provenant de la chasse des phoques du Canada.
En dépit des pertes encourues par les personnes qui vivent de cette sorte de chasse, il y a à mon avis, un phénomène encore plus inquiétant qui se cache derrière cette interdiction. C’est que cette grande décision a été prise suite à des pressions effectuées par des personnes qui ne comprennent pas du tout l’importance du contrôle par l’homme des populations animales. Il existe une loi dans la nature, et celle-ci est imperturbable, qui fait qu’une population vivante, qu’elle soit humaine, végétale ou animale, doit être contrôlée. En plus clair, il ne doit pas exister une trop grande quantité d’individus d’une espèce donnée sur un territoire. Quand ces individus deviennent trop nombreux, la Mère Nature se charge de les ramener à une concentration idéale; et comment agit-elle pour régulariser ces populations ? Par des moyens pas toujours agréables mais néanmoins efficaces : virus, bactéries, parasites, prédateurs. Heureusement que l’homme, qui a supposément un jugement un peu supérieur à l’animal ( on peut parfois avoir des doutes sur cette affirmation) , contribue à cette équilibre par différents moyens en utilisant des moyens vieux comme le monde comme la chasse et la pêche.
Alors, en interdisant cette chasse, il est évident que le nombre de phoques retirés des territoires concernés ira en s’accroissant ce qui provoquera sur un espace de temps assez court , des surpopulations dans lesquelles apparaîtront les régulateurs naturels cités précédemment. Alors, au lieu de voir mourir un phoque de façon quasi instantanée, ces pauvres bêtes agoniseront pendant des semaines voire des mois, avant de rendre l’âme. Quand on n’est pas au fait de cette réalité, il est difficile d’accepter les images qu’on nous montre à la télé où on voit des chasseurs expérimentés assommer habilement des bêtes qui se sauvent pour leur survie. Mais pourquoi a-t-on le droit d’assommer des porcs dans les abattoirs, de façon humanitaire, et pourquoi tout le monde se scandalise devant la chasse réservée aux phoques ? Tout simplement, à mon avis, à cause de la physionomie de ces bêtes. Un porc n’est pas attirant et le monde en général trouve qu’ils ne sentent pas très bon; alors, inconsciemment, on se réjouit de les voir disparaître. Un bébé phoque, au contraire, attire la pitié et ce, les photographes expérimentés, ont le talent de le mettre en évidence.
De plus, effet inévitable, les phoques réduiront presqu’à néant les stocks de morues, ce qui provoquera un autre déséquilibre écologique.
Et du côté respect envers les animaux, certains Européens ont des traditions qui me traumatisent beaucoup plus que notre chasse aux phoques. Mettez-vous à la place du pauvre taureau qu’on excite avant d’entrer dans l’arène et qui aura droit à une mort affreuse après avoir été pris pour une pelote d’épingles. Et ils viennent nous faire la morale sur nos méthodes humanitaires de chasse…
Probablement que je n’aurai pas l’assentiment de tout le monde, mais après 35 années au service des bêtes et des moins bêtes, je crois que je suis en mesure de vous proposer mon point de vue sur ces événements. Le phoque meurt rapidement d’une commotion cérébrale : pour lui, les lumières se ferment instantanément après un bon coup bien appliqué. On se scandalise devant la supposée cruauté de cette chasse. En est-il de même devant le comportement de certains sportifs qui pratiquent une activité qu’on qualifie de civilisée et qu’on appelle la boxe : le but de l’exercice est de provoquer une commotion cérébrale sur son adversaire pour le mettre K.O. peu importe les dommages à cette partie du corps qui, à mon avis, a une certaine importance et qu’on appelle le cerveau. Vraiment, on peut se poser la question : Dans quel monde vivons-nous ?
Dr. Germain Boulet
Médecin Vétérinaire
jeudi 14 mai 2009
mardi 12 mai 2009
Insatisfaction envers Desjardins dans L'Islet-sud
Madame Monique F. Leroux
Présidente et chef de la direction du Mouvement Desjardins
Madame,
La présente est pour vous faire part d’une insatisfaction générale au sein de notre communauté face à la Caisse Populaire Desjardins du Sud de L’Islet.
Le 21 avril dernier, lors de l’assemblée générale de NOTRE caisse populaire, les membres de Saint-Omer présents sont restés stupéfaits à l’annonce de la fermeture de leur point de service le 30 septembre prochain, annoncé de plus comme un simple fait divers. Pareil sursaut pour l’ensemble de la population de Saint-Omer qui en a été avisée par la poste deux jours plus tard.
Les dirigeants n’ont même pas cru bon rencontrer les gens concernés AVANT l’annonce publique. N’y aurait-il pas eu lieu d’expliquer leur position AVANT de prendre cette décision afin que la communauté puisse, elle aussi, apporter les siennes? Où est la transparence chez Desjardins?
Nous sommes un petit milieu et notre point de service rend justement service à notre communauté. Sa disparition contribuera à coup sûr à la dévitalisation de notre milieu, pour ne pas dire à le faire mourir.
N’est-ce pas inquiétant de constater que le pouvoir de nos dirigeants est à ce point abusif?
Nous croyons fermement qu’une décision de cette importance ne concerne pas uniquement un rendement de gros profits. Elle nous concerne tous aussi en tant que personne, milieu, communauté et membres de la Caisse.
Y a-t-il deux discours au sein du mouvement Desjardins Madame la Présidente? D’une part, le vôtre qui nous présente le mouvement comme contribuant au mieux-être des collectivités, qui démontre un engagement soutenu du milieu et qui est une force de solidarité entre ses membres. Et d’autre part, celui démontré par nos dirigeants complètement à l’inverse?
Pour être considérés dans Desjardins faut-il absolument résider dans un grand centre, faire affaire au siège social et détenir un gros portefeuille? Tel est le langage tenu par la majorité des sociétaires déçus.
Lors de la fusion, il a été clairement mentionné qu’il resterait un point de service dans la paroisse, et lors de la réduction des heures d’ouverture il a été également clairement écrit qu’il n’était aucunement question de fermeture du point de service…(voir l’annexe). Desjardins a-t-il deux poids deux mesures, Madame la Présidente?
Madame la Présidente, nous ne pouvions passer sous silence une aberration si flagrante : la façon de faire de nos dirigeants concernant la fermeture de notre point de service de notre propre coopérative financière.
La confiance envers notre institution est fortement ébranlée quand nous constatons que notre Caisse est en excellente santé financière ce qui lui permet de verser des ristournes malgré le contexte économique actuel et que, d’autre part, on décide de fermer notre comptoir de service.
Nous vous remercions, Madame, du temps que vous accorderez à considérer l’agir des gens qui nous représentent tous.
Le conseil municipal St-Omer
Par : Réjane St-Amant, conseillère
c.c. Caisse Populaire Desjardins du Sud de L’Islet
Présidente et chef de la direction du Mouvement Desjardins
Madame,
La présente est pour vous faire part d’une insatisfaction générale au sein de notre communauté face à la Caisse Populaire Desjardins du Sud de L’Islet.
Le 21 avril dernier, lors de l’assemblée générale de NOTRE caisse populaire, les membres de Saint-Omer présents sont restés stupéfaits à l’annonce de la fermeture de leur point de service le 30 septembre prochain, annoncé de plus comme un simple fait divers. Pareil sursaut pour l’ensemble de la population de Saint-Omer qui en a été avisée par la poste deux jours plus tard.
Les dirigeants n’ont même pas cru bon rencontrer les gens concernés AVANT l’annonce publique. N’y aurait-il pas eu lieu d’expliquer leur position AVANT de prendre cette décision afin que la communauté puisse, elle aussi, apporter les siennes? Où est la transparence chez Desjardins?
Nous sommes un petit milieu et notre point de service rend justement service à notre communauté. Sa disparition contribuera à coup sûr à la dévitalisation de notre milieu, pour ne pas dire à le faire mourir.
N’est-ce pas inquiétant de constater que le pouvoir de nos dirigeants est à ce point abusif?
Nous croyons fermement qu’une décision de cette importance ne concerne pas uniquement un rendement de gros profits. Elle nous concerne tous aussi en tant que personne, milieu, communauté et membres de la Caisse.
Y a-t-il deux discours au sein du mouvement Desjardins Madame la Présidente? D’une part, le vôtre qui nous présente le mouvement comme contribuant au mieux-être des collectivités, qui démontre un engagement soutenu du milieu et qui est une force de solidarité entre ses membres. Et d’autre part, celui démontré par nos dirigeants complètement à l’inverse?
Pour être considérés dans Desjardins faut-il absolument résider dans un grand centre, faire affaire au siège social et détenir un gros portefeuille? Tel est le langage tenu par la majorité des sociétaires déçus.
Lors de la fusion, il a été clairement mentionné qu’il resterait un point de service dans la paroisse, et lors de la réduction des heures d’ouverture il a été également clairement écrit qu’il n’était aucunement question de fermeture du point de service…(voir l’annexe). Desjardins a-t-il deux poids deux mesures, Madame la Présidente?
Madame la Présidente, nous ne pouvions passer sous silence une aberration si flagrante : la façon de faire de nos dirigeants concernant la fermeture de notre point de service de notre propre coopérative financière.
La confiance envers notre institution est fortement ébranlée quand nous constatons que notre Caisse est en excellente santé financière ce qui lui permet de verser des ristournes malgré le contexte économique actuel et que, d’autre part, on décide de fermer notre comptoir de service.
Nous vous remercions, Madame, du temps que vous accorderez à considérer l’agir des gens qui nous représentent tous.
Le conseil municipal St-Omer
Par : Réjane St-Amant, conseillère
c.c. Caisse Populaire Desjardins du Sud de L’Islet
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