Dans un article de Sylvain Fournier, on apprend que M. Gilles Gagné de Cap-Saint-Ignace devra abandonner son entreprise, causant la perte de quatre emplois.
Que la Commission de protection du territoire agricole lui refuse le droit de construire un nouveau bâtiment sur son terrain est monnaie courante au Québec, mais lui interdire de poursuivre l'entreprise qu'il opère depuis 15 ans dans le sous-sol de sa propre maison dépasse les bornes.
De toute évidence écoeuré, M. Gagné a simplement dû lancer la serviette devant ce bel exemple de stupidité bureaucratique.
Le plus désolant c'est qu'un tel évènement, qui devrait faire la une de tous les journaux, suscite peu de réactions. Après 40 ans de socialisme «nationaleux» au Québec où la propriété privée n'existe plus vraiment et où l'accumulation de capital privé, si modeste soit-il, est à peine tolérée, les Québécois semblent résignés à accepter ce type d'abus de pouvoir. Heureusement, on peut toujours se défouler sur les maudit Anglais qui nous oppriment...
François Picard
Saint-Aubert
mardi 14 avril 2009
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