Le premier avril dernier, personne à L'Islet n'a couru le poisson d'avril. En effet, ce jour-là le poisson d'avril était plutôt une réalité qui a rattrapé la plupart des contribuables payeurs de taxes. Et depuis, que de plaintes, de lamentations, de jérémiades qu'on vient me confier sur l'augmentation de l'évaluation foncière influant et déterminant le compte de taxes.
L'augmentation totale du coût de la vie au cours des trois dernières années se situe à environ 8%. Mais l'augmentation de l'évaluation foncière cette année a bondi en moyenne de plus de 25% et ceci grâce à une loi féodale et archaïque et à des administrateurs qui se débattent pour rester dans l'insouciance.
Mais qui a élu certains de ces irresponsables à la tête de cette gabegie? Nuls autres que ceux qui la maudissent aujourd'hui et qui en 2003 et 2005 avaient opté pour le plan des médiocres. Comme je l'avais déclaré alors, suffisamment dupes pour se faire passer du baloney pour du filet mignon par un certain boucher. Cette vérité péremptoire vient les hanter aujourd'hui.
Que de plaintes j'entends sur le laxisme de cette administration: un demi-million en déneigement pour un camion qui se promène trop souvent pour rien comme la semaine dernière un jour de pluie... Des employés municipaux qui utilisent les camions pour leurs fins personnelles. Un terrain de balle inutilisé qui a coûté trois fortunes; pas un éléphant blanc, un éléphant sale. Même devant cette horreur trois de ses promoteurs sont toujours en poste, trop ignares pour savoir comment démissionner. Quelle farce! Et ce n'est là que la pointe de l'iceberg.
Gens de L'Islet, ne pleurez que sur vous-mêmes. La facture très élevée de votre félonie revient vous hanter en pleine récession. Sachez qu'à l'école de la vie, l'examen vient avant la leçon. Et cette leçon souvenez-vous de ne pas l'oublier car ceux qui oublient leurs erreurs sont condamnés à les répéter.
Marcellin Bélanger
Saint-Eugène, L'Islet
mardi 14 avril 2009
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