J'ai pensé soumettre la candidature de votre éditorialiste Yannick Patelli au prix décerné annuellement par l'Académie de la Carpette anglaise.
Cette académie est un organisme de France qui attribue annuellement un prix, en dérision naturellement, à quelqu'un qui s'est signalé par son acharnement à promouvoir l'anglais au détriment de la langue française.
Dans son dernier éditorial - qui ne sera malheureusement pas le dernier! - Patelli se porte à la défense de l'utilisation de l'anglais lors des spectacles de la Fête nationale du Québec. Il parle d'un «manque d'ouverture sur le monde» chez ceux qui réclament qu'on célèbre la Fête du Québec en français.
Signalons d'abord que le français est la seule langue officielle du Québec. Elle est comprise par 98 pour cent des Québécois. Elle devrait donc être utilisée lors des cérémonies officielles ou des spectacles de la Fête nationale. Lors de la fête nationale en Hongrie, en Allemagne ou en Pologne, on célèbre et on chante sa fierté dans la langue nationale du pays. On ne fait pas la preuve qu'on est colonisé en utilisant une langue étrangère.
De plus, Patelli devrait savoir qu'il n'y a qu'une seule langue menacée au Québec: c'est le français. Les statistiques du recensement fédéral de 2006 montrent que pour la première fois de l'histoire, la langue française est en péril à Montréal. Dans le reste du Canada, les francophones sont victimes d'une assimilation qui les fera disparaître avant longtemps.
Il faut donc qu'on lance un message bien clair: au Québec, ça se passe en français. C'est un message que les nouveaux arrivants sont de plus en plus disposés à accepter.
À bien y penser, je ne soumettrai pas la candidature de Patelli à l'Académie de la Carpette anglaise. Même si c'est un prix qui vise à ridiculiser son récipiendaire, ce serait donner à Patelli une visibilité et une importance que l'insignifiance de ses propos ne mérite pas.
Norman Delisle,
Montmagny
lundi 29 juin 2009
mardi 23 juin 2009
Éoliennes: information impartiale et complète?
Le 14 juin dernier, le promoteur St-Laurent Énergies a distribué par la poste son bulletin de liaison, édition Massif du sud. Ce bulletin renferme-t-il de l'information impartiale et complète? On peut en douter! Voici quelques réactions pour donner l'heure juste aux citoyens.
Premièrement, on précise qu'il faut aménager des chemins d'accès afin d'installer de nouveaux mâts de mesure et qu'un surveillant qualifié surveille les travaux. D'abord, il aurait été pertinent d'informer le public sur les motifs réels des nouveaux mâts. Prépare-t-on une phase 2 du projet de parc éolien à l'insu de la population? De plus, un surveillant qualifié est sensé s'assurer de la bonne réalisation des chemins d'accès; pourtant, des témoins sur place ont pris des photos démontrant le massacre des sommets des montagnes du massif causé par les travaux. L'Oie blanche a diffusé ces photos. Il faut croire que le surveillant qualifié de St-Laurent Énergies est comme les arbitres à la lutte qui regardent toujours ailleurs quand des coups illégaux sont portés et qui ne réagissent jamais quand l'assistance réclame à grands cris d'arrêter le massacre.
Deuxièmement, St-Laurent Énergies mentionne dans son dernier bulletin de liaison que l'énergie éolienne produit de l'électricité sans générer de gaz à effet de serre, ce qui s'avère totalement faux puisque l'énergie éolienne génère le même niveau de gaz à effet de serre que l'hydro électricité. Le CRECA (Conseil régional de l'environnement Chaudière-Appalaches), cité dans ce bulletin, doit grimacer en le lisant. En effet, lors de conférences que cet organisme a données dans la région en 2007, il présentait le niveau d'émission de gaz à effet de serre des divers types d'énergie, situant l'énergie éolienne à peu près au même rang que l'hydro électricité.
Troisièmement, le promoteur St-Laurent Énergies mentionne qu'il va protéger les cours d'eau. S'il prend des mesures semblables à ce qui se fait actuellement dans la construction des chemins d'accès pour de nouveaux mâts de mesure, nous avons toutes les raisons de se montrer inquiets quant à la qualité de nos cours d'eau.
Georges Octave Roy
Saint-Philémon
Premièrement, on précise qu'il faut aménager des chemins d'accès afin d'installer de nouveaux mâts de mesure et qu'un surveillant qualifié surveille les travaux. D'abord, il aurait été pertinent d'informer le public sur les motifs réels des nouveaux mâts. Prépare-t-on une phase 2 du projet de parc éolien à l'insu de la population? De plus, un surveillant qualifié est sensé s'assurer de la bonne réalisation des chemins d'accès; pourtant, des témoins sur place ont pris des photos démontrant le massacre des sommets des montagnes du massif causé par les travaux. L'Oie blanche a diffusé ces photos. Il faut croire que le surveillant qualifié de St-Laurent Énergies est comme les arbitres à la lutte qui regardent toujours ailleurs quand des coups illégaux sont portés et qui ne réagissent jamais quand l'assistance réclame à grands cris d'arrêter le massacre.
Deuxièmement, St-Laurent Énergies mentionne dans son dernier bulletin de liaison que l'énergie éolienne produit de l'électricité sans générer de gaz à effet de serre, ce qui s'avère totalement faux puisque l'énergie éolienne génère le même niveau de gaz à effet de serre que l'hydro électricité. Le CRECA (Conseil régional de l'environnement Chaudière-Appalaches), cité dans ce bulletin, doit grimacer en le lisant. En effet, lors de conférences que cet organisme a données dans la région en 2007, il présentait le niveau d'émission de gaz à effet de serre des divers types d'énergie, situant l'énergie éolienne à peu près au même rang que l'hydro électricité.
Troisièmement, le promoteur St-Laurent Énergies mentionne qu'il va protéger les cours d'eau. S'il prend des mesures semblables à ce qui se fait actuellement dans la construction des chemins d'accès pour de nouveaux mâts de mesure, nous avons toutes les raisons de se montrer inquiets quant à la qualité de nos cours d'eau.
Georges Octave Roy
Saint-Philémon
mardi 16 juin 2009
Tout ce que j’en dirai sur Le Pont de la Survivance!
Difficile d’être insensible devant tant d’ampleur! Devant tant de richesse! D’entrée de jeu, déjà la scénographie nous éblouit, par sa simplicité, par son épuration menant tout droit à son pouvoir d’évocation. La structure, j’allais écrire la sculpture, d’un escalier en fer forgé, évoquant à la fois le pont Régent et la richesse de la demeure Todd s’avère une trouvaille ingénieuse, tout autant que ces duplicatas de tronc de femmes servant de têtes à chapeau. En peu de choses le ton de la pièce est donné : l’intensité.
Sur fond noir se dessine une histoire sombre. Le jeu des éclairages ne vient que nuancer efficacement les dialogues des comédiens. Au fur et à mesure, les éclairages s’intensifient avec le déroulement d’un drame finement mené. Maintes fois, ils rappellent cette lumière au bout du tunnel, à la manière d’un train s’amenant menaçant dans la nuit : éblouissant lors de la découverte de Charlotte par Ignace, ou lors de l’incarcération de Jean- Baptiste derrière la grille de sa prison.
Simples aussi mais aussi forts représentatifs, tous ces costumes beaux et bien faits qui s’écartent si peu des contrastes de noir et de blanc. Quelques robes seyantes rouges et striées pour bien marquer la couleur du sang, de ce sang qui coulera, on le sent.
Dans l’action, des personnages évoluent sur une gamme de sentiments et d’émotions contradictoires qui viennent nous chercher tout de suite en partant. De ces conversations déchirantes entre une mère, Charlotte et sa fille, Tharsile, nous comprenons l’histoire dramatique de leurs amours mutuelles, déchirées et déchirantes. Des comédiennes d’une gamme élevée de talent pour poser des gestes parfois si tendres, parfois si révoltés. France Clavet nous en impose par sa maîtrise du texte et sa gestuelle lente et de grande bonté. Avec elle, sa fille Tharsile, Nadine Mercier, par le même doigté, nous entraîne dans un enchevêtrement de sentiments controversés de fille aimante, d’amoureuse éperdue, de femme trompée, de mère Courage.
D’ailleurs aucun des comédiens ne faisant défaut dans cette représentation, force n’est que de constater leur talent certes, mais aussi leurs effort, ténacité et travail, pour parvenir à un si haut niveau de réalisation. Tous à des degrés divers mettent en scène des personnages crédibles et attachants. Jean-Baptiste par l’étendue de ses interventions demeure le pivot central et par la force de ses répliques ou plutôt parfois par leur mollesse, nous entraîne avec lui dans sa médiocrité et sa personnalité trouble et double. Bienheureux Jérôme Landry!
Tout autour se meut un petit monde ordinaire dépassé par l’envergure du drame qui défile sous ses yeux. Cher Boulet- Lizotte qui ne peut que troquer par amour déçu le thé à la bergamote de sa belle Princesse Charlotte par le rhum de l’amant vieillissant déserté. Et notre Ignace Gabriel toujours aussi remuant dans ses monologues intérieurs et sa mouvance naturelle, toute capacité à venir toucher nos propres questionnements.
Cré Madame St-Pierre, si telle qu’on se l’imagine dans sa sollicitude de voisine amie! Petite Norbelle qu’on croit totalement dans ce rôle d’opposition à sa mère, trop lourd pour une enfant: Qu’est-ce d’être femme à la fois épouse d’assassin et mère de ses huit enfants? Ou encore fille de père meurtrier et mari de sa mère? Que peut bien en penser Mlle Maçon chapelière dans la boutique de son patron violeur, morte des suites de son agression. Elle dont les propos ne furent qu’à peine rapportés au procès
faute de témoin oculaire? On aime cette demoiselle dans sa sincérité.
Et puis comment ne pas parler de la trame sonore moderne qui ajoute au suspense, de cette dynamique de changement de décor tout en douceur dont le théâtre des Deux Masques est passé maître, de la juxtaposition des presque chorégraphies ou mimes, à la mort de Charlotte entre autre, des éclairages, des musiques, des voix, celle en coulisse de Jean-Noël Laprise, juge stentor, tous éléments qui constituent un heureux mélange de tragédie grecque et de mélodrame néo écossais?
Ce que j’en dis surtout, c’est cette maîtrise du texte et ce brio de Catherine Chevrot qui mérite d’être soulignés, retenus, louangés. Des années d’un travail acharné, souvent dans l’ombre, ma foi quasi toujours. Une foi inébranlable et une détermination hors du commun! À l’instar du rêveur qui plutôt que de s’ancrer à une illusoire loterie, se consacre corps et âme à son espoir, on peut affirmer qu’elle a gagné aujourd’hui ses épaulettes. Une petite boucle de ceinture avec ça! Qu’enfin elle en retire ses lettres de noblesse.
Pour avoir regardé jaillir cette petite bulle d’air du fond de son verre d’eau, on peut désormais reconnaître à l’équipe des Deux Masques son statut de théâtre amateur de grand calibre confirmé. De l’entêtement, de la passion, des Delisle, Boulet frères, Clavet, Lachance, Gaudreau père et fils, Mimeault, Landry, Mercier, Gagné, Bossé…etc, je ne peux tous les nommer, le rêve est devenu ballon gonflable, capable de s’envoler au-dessus d’océans, dans des cieux encore inexplorés. Il faut leur reconnaître leur polyvalence et leur diversité et encourager cette belle relève qui ne demande qu’à continuer de s’élever. Déjà le public le magnymontois leur est acquis. Avec le Gala des Arlequins, ils gravissent un échelon qui mérite d’être poursuivi …pour la gloire de tous n’est-ce pas?
Une équipe d’artistes qui coopèrent, pleine de désirs, qui voit le jour depuis plusieurs productions mérite d’être encouragée, saluée, soutenue et nul n’est besoin que pour entrer dans l’histoire de Montmagny elle passe par les portes de l’enfer. Foi de Corriveau!
Denise Corriveau
St-Pierre
Sur fond noir se dessine une histoire sombre. Le jeu des éclairages ne vient que nuancer efficacement les dialogues des comédiens. Au fur et à mesure, les éclairages s’intensifient avec le déroulement d’un drame finement mené. Maintes fois, ils rappellent cette lumière au bout du tunnel, à la manière d’un train s’amenant menaçant dans la nuit : éblouissant lors de la découverte de Charlotte par Ignace, ou lors de l’incarcération de Jean- Baptiste derrière la grille de sa prison.
Simples aussi mais aussi forts représentatifs, tous ces costumes beaux et bien faits qui s’écartent si peu des contrastes de noir et de blanc. Quelques robes seyantes rouges et striées pour bien marquer la couleur du sang, de ce sang qui coulera, on le sent.
Dans l’action, des personnages évoluent sur une gamme de sentiments et d’émotions contradictoires qui viennent nous chercher tout de suite en partant. De ces conversations déchirantes entre une mère, Charlotte et sa fille, Tharsile, nous comprenons l’histoire dramatique de leurs amours mutuelles, déchirées et déchirantes. Des comédiennes d’une gamme élevée de talent pour poser des gestes parfois si tendres, parfois si révoltés. France Clavet nous en impose par sa maîtrise du texte et sa gestuelle lente et de grande bonté. Avec elle, sa fille Tharsile, Nadine Mercier, par le même doigté, nous entraîne dans un enchevêtrement de sentiments controversés de fille aimante, d’amoureuse éperdue, de femme trompée, de mère Courage.
D’ailleurs aucun des comédiens ne faisant défaut dans cette représentation, force n’est que de constater leur talent certes, mais aussi leurs effort, ténacité et travail, pour parvenir à un si haut niveau de réalisation. Tous à des degrés divers mettent en scène des personnages crédibles et attachants. Jean-Baptiste par l’étendue de ses interventions demeure le pivot central et par la force de ses répliques ou plutôt parfois par leur mollesse, nous entraîne avec lui dans sa médiocrité et sa personnalité trouble et double. Bienheureux Jérôme Landry!
Tout autour se meut un petit monde ordinaire dépassé par l’envergure du drame qui défile sous ses yeux. Cher Boulet- Lizotte qui ne peut que troquer par amour déçu le thé à la bergamote de sa belle Princesse Charlotte par le rhum de l’amant vieillissant déserté. Et notre Ignace Gabriel toujours aussi remuant dans ses monologues intérieurs et sa mouvance naturelle, toute capacité à venir toucher nos propres questionnements.
Cré Madame St-Pierre, si telle qu’on se l’imagine dans sa sollicitude de voisine amie! Petite Norbelle qu’on croit totalement dans ce rôle d’opposition à sa mère, trop lourd pour une enfant: Qu’est-ce d’être femme à la fois épouse d’assassin et mère de ses huit enfants? Ou encore fille de père meurtrier et mari de sa mère? Que peut bien en penser Mlle Maçon chapelière dans la boutique de son patron violeur, morte des suites de son agression. Elle dont les propos ne furent qu’à peine rapportés au procès
faute de témoin oculaire? On aime cette demoiselle dans sa sincérité.
Et puis comment ne pas parler de la trame sonore moderne qui ajoute au suspense, de cette dynamique de changement de décor tout en douceur dont le théâtre des Deux Masques est passé maître, de la juxtaposition des presque chorégraphies ou mimes, à la mort de Charlotte entre autre, des éclairages, des musiques, des voix, celle en coulisse de Jean-Noël Laprise, juge stentor, tous éléments qui constituent un heureux mélange de tragédie grecque et de mélodrame néo écossais?
Ce que j’en dis surtout, c’est cette maîtrise du texte et ce brio de Catherine Chevrot qui mérite d’être soulignés, retenus, louangés. Des années d’un travail acharné, souvent dans l’ombre, ma foi quasi toujours. Une foi inébranlable et une détermination hors du commun! À l’instar du rêveur qui plutôt que de s’ancrer à une illusoire loterie, se consacre corps et âme à son espoir, on peut affirmer qu’elle a gagné aujourd’hui ses épaulettes. Une petite boucle de ceinture avec ça! Qu’enfin elle en retire ses lettres de noblesse.
Pour avoir regardé jaillir cette petite bulle d’air du fond de son verre d’eau, on peut désormais reconnaître à l’équipe des Deux Masques son statut de théâtre amateur de grand calibre confirmé. De l’entêtement, de la passion, des Delisle, Boulet frères, Clavet, Lachance, Gaudreau père et fils, Mimeault, Landry, Mercier, Gagné, Bossé…etc, je ne peux tous les nommer, le rêve est devenu ballon gonflable, capable de s’envoler au-dessus d’océans, dans des cieux encore inexplorés. Il faut leur reconnaître leur polyvalence et leur diversité et encourager cette belle relève qui ne demande qu’à continuer de s’élever. Déjà le public le magnymontois leur est acquis. Avec le Gala des Arlequins, ils gravissent un échelon qui mérite d’être poursuivi …pour la gloire de tous n’est-ce pas?
Une équipe d’artistes qui coopèrent, pleine de désirs, qui voit le jour depuis plusieurs productions mérite d’être encouragée, saluée, soutenue et nul n’est besoin que pour entrer dans l’histoire de Montmagny elle passe par les portes de l’enfer. Foi de Corriveau!
Denise Corriveau
St-Pierre
mardi 9 juin 2009
Les maires de L'Islet vont-ils réagir?
En avez-vous assez de voir les personnes et les institutions quitter la MRC de L'Islet?
Combien d'employés et de cadres sont partis pour travailler ailleurs depuis quelques années?
On ne parle plus de services de proximité, on parle de guichets uniques... , commissions scolaires, caisses Desjardins, CSSS, assurances, Sûreté du Québec, les aînés (oui on parle de «drainage» des aînés)! Les aînés se réfugient près des services à Lévis, Québec (on parle de mégas projets à leur sujet dans d'autres villes).
Savez-vous qu'on discute actuellement de fermer l'urgence au CSSS de Saint-Jean Port-Joli?
Attendez-vous que la population se manifeste? Et se manifester alors que tout est décidé, est-ce la solution?
Les gens disent aujourd'hui: «On est obligé de se rendre à La Pocatière ou Montmagny pour la Société de l'assurance automobile».
Maires de la MRC de L'Islet, je vous demande si vous allez réfléchir et surtout agir avant que l'hémorragie se propage.
Assez, c'est assez!
Josette Dubé
Saint-Jean-Port-Joli
Combien d'employés et de cadres sont partis pour travailler ailleurs depuis quelques années?
On ne parle plus de services de proximité, on parle de guichets uniques... , commissions scolaires, caisses Desjardins, CSSS, assurances, Sûreté du Québec, les aînés (oui on parle de «drainage» des aînés)! Les aînés se réfugient près des services à Lévis, Québec (on parle de mégas projets à leur sujet dans d'autres villes).
Savez-vous qu'on discute actuellement de fermer l'urgence au CSSS de Saint-Jean Port-Joli?
Attendez-vous que la population se manifeste? Et se manifester alors que tout est décidé, est-ce la solution?
Les gens disent aujourd'hui: «On est obligé de se rendre à La Pocatière ou Montmagny pour la Société de l'assurance automobile».
Maires de la MRC de L'Islet, je vous demande si vous allez réfléchir et surtout agir avant que l'hémorragie se propage.
Assez, c'est assez!
Josette Dubé
Saint-Jean-Port-Joli
mardi 2 juin 2009
Incidences réelles des parcs éoliens sur l'environnement
Réaction à l'opinion de M. Gilbert Normand, intitulée Les éoliennes enfin, dans l'oie blanche du 27 mai 2009.
Alors qu'en Europe les débats sont de plus en plus virulents sur les impacts du développement éolien, vous vous permettez d'encourager les élus à aller de l'avant dans un tel développement en insistant sur les avantages de l'éolien, mais en éludant les désavantages en écrivant simplement qu'il y a quelques inconvénients, sans même en soulever un seul. Vous mentionnez avoir visité plusieurs parcs éoliens à travers le monde, pourquoi ne pas vous questionner sur la décision du Danemark d'interdire dorénavant l'éolien au niveau terrestre, notamment pour des motifs de santé et de qualité de vie? Compte tenu de votre profession, on s'attendrait à vous lire sur l'impact de l'éolien sur la santé et la qualité de vie des citoyens en périphérie des parcs éoliens. Un chercheur se poserait les vraies questions qui peuvent affecter les gens et non pas se prononcer comme si elles n'existaient pas ou si peu.
Les quelques inconvénients, selon votre propos, se transforment en incidences importantes quand on se donne la peine de les identifier: des bruits audibles et non audibles stressants (subsoniques ou infrasons), panoramas et paysages détériorés, déforestation intense (site d'érection et chemins d'accès), perturbation de l'habitat de la faune, risques de déversement d'huile et d'incendie majeur en pleine forêt, baisse de valeur des propriétés en périphérie. Comme vous affirmez votre intérêt à ce dossier depuis plusieurs années, vous devriez informer les citoyens non seulement des avantages, mais aussi des incidences réelles des parcs éoliens sur notre environnement.
Vos félicitations aux élus des MRC de Montmagny et de L'Islet laissent songeur, alors que votre propos n'aborde en aucun temps le point de vue des citoyens concernés. Votre position est bien à l'image de ce que nous vivons: les citoyens ne sont pas consultés et on préfère reporter ce fardeau sur le BAPE dont l'intervention se situe en fin de processus d'évaluation d'un projet de parc éolien et qu'il est trop tard.
En terminant, je vous invite à lire l'opinion de Daniel Green, un vert renommé qui condamne le cheminement actuel du gouvernement dans le développement éolien et qui parle plutôt des Désoliennes, car il trouve désolantes la pagaille et la zizanie provoquées, notamment au sud du Saint-Laurent, par le gouvernement alors que 90% des gisements éoliens se situent dans le centre nord du Québec qui est moins habité. Il faudrait, M. Normand, nous aider à comprendre ce non-sens dans les priorités gouvernementales.
Georges Octave Roy, Saint Philémon
Alors qu'en Europe les débats sont de plus en plus virulents sur les impacts du développement éolien, vous vous permettez d'encourager les élus à aller de l'avant dans un tel développement en insistant sur les avantages de l'éolien, mais en éludant les désavantages en écrivant simplement qu'il y a quelques inconvénients, sans même en soulever un seul. Vous mentionnez avoir visité plusieurs parcs éoliens à travers le monde, pourquoi ne pas vous questionner sur la décision du Danemark d'interdire dorénavant l'éolien au niveau terrestre, notamment pour des motifs de santé et de qualité de vie? Compte tenu de votre profession, on s'attendrait à vous lire sur l'impact de l'éolien sur la santé et la qualité de vie des citoyens en périphérie des parcs éoliens. Un chercheur se poserait les vraies questions qui peuvent affecter les gens et non pas se prononcer comme si elles n'existaient pas ou si peu.
Les quelques inconvénients, selon votre propos, se transforment en incidences importantes quand on se donne la peine de les identifier: des bruits audibles et non audibles stressants (subsoniques ou infrasons), panoramas et paysages détériorés, déforestation intense (site d'érection et chemins d'accès), perturbation de l'habitat de la faune, risques de déversement d'huile et d'incendie majeur en pleine forêt, baisse de valeur des propriétés en périphérie. Comme vous affirmez votre intérêt à ce dossier depuis plusieurs années, vous devriez informer les citoyens non seulement des avantages, mais aussi des incidences réelles des parcs éoliens sur notre environnement.
Vos félicitations aux élus des MRC de Montmagny et de L'Islet laissent songeur, alors que votre propos n'aborde en aucun temps le point de vue des citoyens concernés. Votre position est bien à l'image de ce que nous vivons: les citoyens ne sont pas consultés et on préfère reporter ce fardeau sur le BAPE dont l'intervention se situe en fin de processus d'évaluation d'un projet de parc éolien et qu'il est trop tard.
En terminant, je vous invite à lire l'opinion de Daniel Green, un vert renommé qui condamne le cheminement actuel du gouvernement dans le développement éolien et qui parle plutôt des Désoliennes, car il trouve désolantes la pagaille et la zizanie provoquées, notamment au sud du Saint-Laurent, par le gouvernement alors que 90% des gisements éoliens se situent dans le centre nord du Québec qui est moins habité. Il faudrait, M. Normand, nous aider à comprendre ce non-sens dans les priorités gouvernementales.
Georges Octave Roy, Saint Philémon
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