vendredi 27 novembre 2009

Le sénateur Massicotte pourrait poursuivre le gouvernement

Nous savons que le Sénateur Paul Massicotte sera questionné par les avocats de Loto Québec et d'Attractions Hippiques ce vendredi 27 novembre 2009.




Il semble que le Sénateur Massicotte veut offrir à ses créanciers les argents qu'il pourrait recevoir de la poursuite contre le gouvernement. Pourquoi des créanciers donneraient la chance à Attractions Hippiques de ne pas faire faillite en espérant recevoir un montant d'argent de cette poursuite qui, en nombre d'années, pourraient durer des années.....



Attractions Hippiques doit plus de 50 millions à la SONACC. Jusqu'ici, la SONACC ne s'est jamais manifestée mais elle doit le faire. Si la SONACC décidait de ne pas se présenter à titre de créancier lors de la réunion des créanciers où Attractions Hippiques fera sa proposition concordataire, cela veut dire que la SONACC est d'accord avec la poursuite qu'Attractions Hippiques compte faire contre le gouvernement.



Jusqu'ici, le conseil d'administration de la SONACC a permis à Attractions Hippiques de vendre des équipements qui appartenait à la SONACC. La ville de Québec est propriétaire de l'hippodrome de Québec et Attractions Hippiques a voulu faire la même chose avec certains équipements qui sont à l'intérieur de l'hippodrome de Québec mais la ville l'en a empêché. Attractions Hippiques n'était que locataire de l'hippodrome de Québec tout comme elle n'était que locataire de l'hippodrome de Montréal.



Les décisions et les positions du conseil d'administration de la SONACC sont forts douteuses. Est-ce que le conseil d'administration de la SONACC va se réveiller un jour? Que se cache-t-il derrière cela? Il faudrait parler à monsieur Florent Gagné, président de la SONACC, celui là même qui a retenu le rapport de collusion sur son bureau alors qu'il était sous-ministre des transports en 2004. Le vérificateur général du Québec en a fait mention dans son rapport la semaine dernière. La ministre Julie Boulet a d'ailleurs remis ce rapport à la Sûreté du Québec jeudi dernier, ce même rapport qui était sur le bureau de monsieur Gagné.Étonnant pour un ex-directeur général de la Sûreté du Québec.

Nomination de M. Jean Bourdeau au sein de la Société nationale du cheval de course. Le conseil d'administration de la Société nationale du cheval de course (SONACC) a procédé aujourd'hui à la nomination de M. Jean Bourdeau comme vice-président exécutif de la Société, et ce à compter du 17 juin 2006. M. Bourdeau était, avant cette date, vice-président Ethique et Sécurité au sein de cet organisme.



Le président du conseil d'administration de la SONACC, M. Florent Gagné, a précisé que ce geste s'inscrit dans le sillage des changements déjà intervenus il y a quelques jours par l'adoption du projet de loi 31 par l'Assemblée nationale et la désignation par le ministre des Finances d'un nouveau conseil d'administration.



M. Gagné a tenu à remercier chaleureusement l'ancien vice-président exécutif, M. Stéphane Bibeau, pour sa contribution et son engagement.



Le contrat actuel de la SONACC, monsieur Jean Bourdeau est un ex-employé de la Sûreté du Québec et un ex-employé d'Attractions Hippiques. Plusieurs ramifications qui expliquent peut-être l'inaction de la SONACC en regard de la situation avec Attractions Hippiques.



Les avocats de Loto Québec, eux seront là demain pour protéger et défendre Loto Québec et pour interroger monsieur Paul Massicotte. Il est difficile de comprendre pourquoi Attractions Hippiques veut poursuivre le gouvernement puisque c'est monsieur Massicotte et Attractions Hippiques qui n'ont pas respecté leur engagement envers l'industrie du cheval de course.



Sans vouloir défendre Loto Québec, ce dernier s'était engagé à verser 22% des revenus des appareils loteries vidéos. Pas $25,000.00 par machine par année, Loto Québec a toujours versé 22% des appareils loteries vidéos à ce que je sache. Là où nous pouvons avoir des reproches à faire au gouvernement, c'est d'avoir vendu nos actifs de l'industrie, plusieurs millions de dollars pour la somme de un million de dollars à Attractions Hippiques et de n'avoir rien fait pour protéger l'intérêt de centaines de travailleurs de l'industrie et de plusieurs centaines de millions de dollars d'investissement dans toutes les régions du Québec par les gens de l'industrie (ferme, centre d'entraînement, camion, remorque, etc....)



Attractions Hippiques doit 1.6 millions à l'ATAQ. Attractions Hippiques a versé en fait de restructuration 6.2 millions au cours de la dernière année (syndic et avocat) pour mieux démolir l'industrie. Quel gâchis....



TRÈS IMPORTANT POUR VOUS JOURNALISTES D'ÊTRE PRÉSENTS CAR LA SAGA N'EST PAS TERMINÉE. Loin de là, il y a plusieurs dessous à ce dossier qui risque de sortir dans les prochains jours sur le dossier Sénateur Libéral Paul Massicotte. Monsieur Paul Massicotte avait embauché monsieur Jean Chrétien lorsque celui-ci avait perdu contre John Turner, lors de chefferie du parti libéral en 1984. En 2003, monsieur Chrétien lui a retourné l'ascenseur en le recommandant comme Sénateur. Il est amusant de constater que les scandales tournent toujours autour des mêmes noms.



Danielle Henri

mardi 24 novembre 2009

Outrage ou insulte

Les cérémonies du Jour du Souvenir de cette année ressemblaient plus à un outrage ou une insulte envers nos vétérans combattants lorsqu'on a déguisé la Gouverneure générale en combattante, alors que dans la vie le seul combat qu'elle ait peut-être jamais mené serait contre une simple grippe.

Pendant qu'on oubliait chez eux les vrais anciens combattants, ceux qui par leur bravoure avaient connu les affres de la guerre que sont la peur, la souffrance, la misère et surtout la peine de voir leurs potes périr au combat, en ce jour du Souvenir on les oubliait chez eux pour faire place à l'hypocrisie d'une transfuge. Cela m'en donne la nausée et le haut-le-cœur.

J'étais à Apeldoorn en 2005 pour le 60e anniversaire de la libération de la Hollande par nos canadiens et j'y avais constaté le même scénario. Bien des vrais combattants n'étaient pas là pour faire place à une enfant de Chine alors Gouverneure générale. Mais cette année tant qu'à la vêtir de l'uniforme de combattante, pourquoi ne pas avoir profité de l'occasion pour l'expédier au front en Afghanistan où elle aurait pu mériter ses vrais gallons?

Marcellin Bélanger

Saint-Eugène

mardi 17 novembre 2009

Toujours à l'écoute de nos membres

11-11-2009


4 col.

Réponse à la lettre ouverte «L'Islet redira non à la fusion» de M. Gaston St-Pierre, publiée le 14 octobre dernier.

Une assemblée générale est un exercice démocratique et, en ce sens, elle permet aux membres de s'exprimer devant leurs représentants. Les dirigeants et la direction de la Caisse Desjardins de L'Islet respectent l'opinion de leurs membres, qui se sont prononcés majoritairement contre le projet de regroupement avec la Caisse populaire Desjardins de Montmagny, le 29 septembre dernier. Il n'est donc pas question, à court terme, de soumettre un nouveau projet de regroupement.

En tant que dirigeants élus pour représenter les membres de la Caisse, nous avons la mission de veiller à la santé financière de notre coopérative de services financiers. En ce sens, nous mettons tout en œuvre pour trouver des moyens pertinents qui en assureront la pérennité. Nous étions convaincus qu'un regroupement représentait une option sécurisante pour l'avenir. Nous respectons la décision prise par nos membres, mais nous poursuivrons nos efforts pour trouver d'autres pistes de solutions qui nous permettront d'améliorer notre rentabilité. L'une de ces pistes est, par exemple, des partenariats ponctuels avec des caisses de la région.

Nous souhaitons donc rassurer nos membres quant à nos intentions, leurs intérêts étant le fer de lance de toutes nos interventions. Et nous leur rappelons que, quel que soit le projet de regroupement qui pourrait leur être proposé un jour, ce sont eux et eux seuls qui auront le pouvoir d'en concrétiser la réalisation, car un vote de 66% est requis pour aller de l'avant dans un tel projet.

Au nom du conseil d'administration,

Monsieur Alain Bernier

Président de la Caisse Desjardins de L'Islet

mardi 10 novembre 2009

Article et sondage - des outils démocratiques

Le différend entre le candidat libéral et son ex-membre du conseil d'administration soulève des inquiétudes pour les intérêts de la région.

Le 21 octobre paraissait un article dans L'Oie Blanche concernant le litige entre messieurs Paul Ohl, de l'organisme Fortissimus et le candidat libéral dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Marcel Catellier, au sujet du manque de transparence dans l'organisation de la compétition mondiale d'hommes forts de Montmagny en 2008 et 2009.

Connaissant personnellement M. Catellier, qui était le maire de ma municipalité, Cap-Saint-Ignace, j'ai décidé d'écrire au président de Fortissimus pour l'encourager. Il m'a montré le sondage, toujours disponible à cette adresse: http://www.oieblanc.com/index.asp et m'a incité à voter et à passer le message. Comprenant aussitôt l'enjeu politique que ça sous-entendait, j'en note le développement sur Facebook depuis.

Hier, observant une hausse significative des votes «oui» à la question: «Jugez-vous que l'argent public a été bien utilisé pour promouvoir l'événement Fortissimus sur le plan international?», j'ai communiqué avec le journal et les opposants politiques de M. Catellier afin d'attirer leur attention sur ce sondage, tout en les mettant en garde contre une faille qui permettait d'y tricher. Cette lacune a été soulignée par le webmestre du site en soirée, cependant il se peut fort bien que le parti Libéral ait encouragé des gens d'un même local informatique à voter. On peut accéder à Internet avec plusieurs postes qui passent par le même routeur et le journal ne voit qu'une seule adresse IP, même si le vote a été fait de manière régulière.

Ceci semble confirmer ma supposition initiale que ce sondage est utilisé à des fins politiques, ce qui n'est pas un mal. D'après moi, c'est là un bourgeon de vraie politique, pas des jeux en coulisses entre gens riches indifférents à la population comme ce qu'on voit dans le capitalisme moderne et le communisme tel que pratiqué en réalité ou dans le comportement opaque d'un candidat aux élections fédérales. La démocratie athénienne directe rejoint aussi l'idéologie de Karl Marx, mais permet plutôt aux gens de décider de leur sort ensemble en débattant dans une agora.

Internet nous permettait de parler, mais pas de décider. Je pense que c'est en train de changer.

Yvan Corriveau

Cap-Saint-Ignace

jeudi 5 novembre 2009

Fortissimus 2009: Quand les bottines ne suivent pas les babines

04-11-2009

L'un se cherche un podium, l'autre essaie de justifier sa réélection par acclamation. Qui va se coiffer du laurier du vainqueur? Avec tous les honneurs qui s'ensuivent, réussir à remettre un pareil événement sur les rails. C'est à suivre.

Une chose est sûre, on sait qui a mérité le premier laurier. D'un maire à l'autre, les ambitions sont au-dessus du pouvoir du petit peuple. À prendre de trop grosses cuillerées, on mérite l'indigestion. Quand on est fonctionnaire, le budget est comme le ciel: sans limites. Quand on dépense l'argent des autres, notre argent à nous les contribuables, c'est juste à l'orgueil que ça fait mal d'arriver dans le trou. Paul Ohl, lui au moins, a le mérite de savoir de quoi il parle quand il s'agit de sport.

La gérance bifurque et l'intolérance gronde chez le petit peuple. Comme le disait Serge Côté dans son éditorial du 30 octobre au Journal de Québec, comme c'est agréable de dépenser l'argent des autres sans se demander s'il en restera pour la fin du mois.

Pour ce qui est des évaluations médiatiques et du déficit qui sont tantôt à la hausse, tantôt à la baisse, on se croirait à suivre ces chiffres au Banquier, mais c'est bien moins structuré.

Quelle erreur stratégique de la part de l'organisation 2009 d'aller chercher le témoignage de M. Carl Dubé, maire de Notre-Dame-du-Rosaire, qui n'aura réussi qu'à engouffrer un déficit d'environ 160 000$ pour une aussi petite municipalité. Qu'en pensent les contribuables de Notre-Dame-du-Rosaire? Il faut quand même reconnaître de M. Dubé qu'il est un homme audacieux mais, comme bien des politiciens, la sagesse n'est pas toujours au rendez-vous.

Quand on nous parle que ça ne coûtera rien parce qu'il y a des subventions, c'est que ça nous coûte cher d'être irresponsable. Les subventions c'est notre argent, ainsi que le gonflement de nos déficits. Le pacte rural est à sec.

Montmagny s'est «baisée» et les biceps sont dégonflés. Retour à la réalité. Lorsqu'on ne connaît même pas Claude Dallaire de Montmagny, le champion du monde en dynamophilie, c'est comme ignorer Maurice Richard au hockey.

Paul Ohl, lui, connaissait Claude Dallaire. C'est bien ça. Mais de grâce, ne recommencez plus. Il y a des promoteurs pour ce genre d'événements. Ils connaissent ça, faites leur confiance.

Jean-Guy Boulet

Montmagny