Le différend entre le candidat libéral et son ex-membre du conseil d'administration soulève des inquiétudes pour les intérêts de la région.
Le 21 octobre paraissait un article dans L'Oie Blanche concernant le litige entre messieurs Paul Ohl, de l'organisme Fortissimus et le candidat libéral dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Marcel Catellier, au sujet du manque de transparence dans l'organisation de la compétition mondiale d'hommes forts de Montmagny en 2008 et 2009.
Connaissant personnellement M. Catellier, qui était le maire de ma municipalité, Cap-Saint-Ignace, j'ai décidé d'écrire au président de Fortissimus pour l'encourager. Il m'a montré le sondage, toujours disponible à cette adresse: http://www.oieblanc.com/index.asp et m'a incité à voter et à passer le message. Comprenant aussitôt l'enjeu politique que ça sous-entendait, j'en note le développement sur Facebook depuis.
Hier, observant une hausse significative des votes «oui» à la question: «Jugez-vous que l'argent public a été bien utilisé pour promouvoir l'événement Fortissimus sur le plan international?», j'ai communiqué avec le journal et les opposants politiques de M. Catellier afin d'attirer leur attention sur ce sondage, tout en les mettant en garde contre une faille qui permettait d'y tricher. Cette lacune a été soulignée par le webmestre du site en soirée, cependant il se peut fort bien que le parti Libéral ait encouragé des gens d'un même local informatique à voter. On peut accéder à Internet avec plusieurs postes qui passent par le même routeur et le journal ne voit qu'une seule adresse IP, même si le vote a été fait de manière régulière.
Ceci semble confirmer ma supposition initiale que ce sondage est utilisé à des fins politiques, ce qui n'est pas un mal. D'après moi, c'est là un bourgeon de vraie politique, pas des jeux en coulisses entre gens riches indifférents à la population comme ce qu'on voit dans le capitalisme moderne et le communisme tel que pratiqué en réalité ou dans le comportement opaque d'un candidat aux élections fédérales. La démocratie athénienne directe rejoint aussi l'idéologie de Karl Marx, mais permet plutôt aux gens de décider de leur sort ensemble en débattant dans une agora.
Internet nous permettait de parler, mais pas de décider. Je pense que c'est en train de changer.
Yvan Corriveau
Cap-Saint-Ignace
mardi 10 novembre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire