04-11-2009
L'un se cherche un podium, l'autre essaie de justifier sa réélection par acclamation. Qui va se coiffer du laurier du vainqueur? Avec tous les honneurs qui s'ensuivent, réussir à remettre un pareil événement sur les rails. C'est à suivre.
Une chose est sûre, on sait qui a mérité le premier laurier. D'un maire à l'autre, les ambitions sont au-dessus du pouvoir du petit peuple. À prendre de trop grosses cuillerées, on mérite l'indigestion. Quand on est fonctionnaire, le budget est comme le ciel: sans limites. Quand on dépense l'argent des autres, notre argent à nous les contribuables, c'est juste à l'orgueil que ça fait mal d'arriver dans le trou. Paul Ohl, lui au moins, a le mérite de savoir de quoi il parle quand il s'agit de sport.
La gérance bifurque et l'intolérance gronde chez le petit peuple. Comme le disait Serge Côté dans son éditorial du 30 octobre au Journal de Québec, comme c'est agréable de dépenser l'argent des autres sans se demander s'il en restera pour la fin du mois.
Pour ce qui est des évaluations médiatiques et du déficit qui sont tantôt à la hausse, tantôt à la baisse, on se croirait à suivre ces chiffres au Banquier, mais c'est bien moins structuré.
Quelle erreur stratégique de la part de l'organisation 2009 d'aller chercher le témoignage de M. Carl Dubé, maire de Notre-Dame-du-Rosaire, qui n'aura réussi qu'à engouffrer un déficit d'environ 160 000$ pour une aussi petite municipalité. Qu'en pensent les contribuables de Notre-Dame-du-Rosaire? Il faut quand même reconnaître de M. Dubé qu'il est un homme audacieux mais, comme bien des politiciens, la sagesse n'est pas toujours au rendez-vous.
Quand on nous parle que ça ne coûtera rien parce qu'il y a des subventions, c'est que ça nous coûte cher d'être irresponsable. Les subventions c'est notre argent, ainsi que le gonflement de nos déficits. Le pacte rural est à sec.
Montmagny s'est «baisée» et les biceps sont dégonflés. Retour à la réalité. Lorsqu'on ne connaît même pas Claude Dallaire de Montmagny, le champion du monde en dynamophilie, c'est comme ignorer Maurice Richard au hockey.
Paul Ohl, lui, connaissait Claude Dallaire. C'est bien ça. Mais de grâce, ne recommencez plus. Il y a des promoteurs pour ce genre d'événements. Ils connaissent ça, faites leur confiance.
Jean-Guy Boulet
Montmagny
jeudi 5 novembre 2009
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