Monsieur Picard,
Vous dites «En agitant le hochet de la ''Nation Québécoise'', fabriqué par le duo Charest/Harper dans un moment de bassesse électoraliste particulièrement aigu (sic)»...». Vous m'apprenez qu'il y aurait encore des Québécois francophones qui seraient contre cette reconnaissance de la Nation Québécoise. Quelle tristesse! Cette proclamation de la Nation Québécoise a pourtant été saluée unanimement par tous les partis politiques, tant à Ottawa qu'à Québec, et par la très grande majorité de Québécois, y compris de nombreux anglophones et immigrants. C'est une grande victoire pour notre peuple qui se dirige de toute évidence et à grands pas vers son affranchissement politique. 94% des Québécois sont en faveur de l'abolition du poste de lieutenant-gouverneur, représentant la royauté britannique au Québec. D'ailleurs les sondages nous disent qu'une bonne majorité de Québécois croit que le Québec deviendra indépendant un jour. Et cet état de fait est, croyez-moi, une autre bonne nouvelle pour notre peuple.
Vous dites aussi que «Montréal, ancienne métropole, parlera la langue de ceux qui l'habitent...et que la force de lois n'y fera rien». Permettez-moi d'en douter. La loi 101 continue de nous être précieuse, même ébréchée. Et son renforcement demeure souhaitable.
Je n'ai pas très bien compris lorsque vous m'accusez de vouloir «garder le troupeau intact à Montmagny». Je crois que la population de Montmagny n'a rien d'un troupeau.
Enfin, le Journal L'Oie Blanche n'appartient pas à la «collectivité», mais bien à une coopérative. Nuance.
Vous me voyez vraiment désolé de constater qu'il y a encore des Québécois aussi peu sensibles au combat que doit livrer notre Nation pour assurer sa survie.
Je vous souhaite un Joyeux Noël et une année remplie d'heureuses révélations.
Alain Raby
Saint-Jean-Port-Joli
mardi 22 décembre 2009
mardi 15 décembre 2009
Y'a que du frança icitte!
J'te dis man, de ce temps-ci, mon chum a ben du fun. Y dort pas su'a switch. T'chek man, çé pas un fucké, c'tun gars ben hot et ben cool. C'weekend j'sus allé au Tailgate à Québec avec lui. Y m'présente full monde. C'ta cause de sa job si y'é connait. Y'a une job pas pire, y'é édito dans l'coin. Avec ça y frequent des gens ben hot qu'il adore. Y'aime ben l'gros Gagliano, y'a même offert une job à son journal. Pis, y'a des chum dans des band qui font des show avec des big hits. Y sont au top du hit parade. Ses Rock Star viennent parfois de Star Academie qui font des tounes pas pire. Y'a plein de belles tounes de c'temps-citte. Çé ben mieux qu'des chansons ça! t'sé ça man? Pis lui là, y'é heureux quand ses groups qui font des show viennent dans l'coin. Y'aime ben le group Les Doors, The Black End, Unknown, Knowledge, Last Way, J-Four, pis ben d'autres tout'cool man! Y m'a dit aussi qui aime ben la chanson Old Lady Wolf de Leloup.
Des fois, ié pas trop wise, y joue avec la puck. T'sé j'veux dire, çé son métier s'tu veux avoir du feedback. De c'temps-ci, y'a full de monde qui l'watch parce qu'y disent qu'y dit n'importe quoi. Y crois pas que l'frança est en danger au Québec. Y'a ben raison! Y'é comme moé. J'côtoie les flos, j'vas voir qu'ecques show en frança, j'fa du bowling, j'lis son journal, ben j'veux dire les sports pis lé show. Dé fois, j'vas au lac des Castors pis su'a main a Montréal, ou dans l'bout d'Atwater avec son char au bumper pété. J'te l'dis, y'a pas tant d'anglas qu'ça à Montréal! Çé dé frustrés qui disent ça pis sont à côté d'la track! Ben, y'en a queuqs'uns, mais che nous y'en a pas. Y'a que du fança icitte!
NOTE: Dans la seule édition du Journal de Montréal daté du 4 décembre 2009, plus de 700 mots, noms, sigles, logotypes et expressions... en anglais ont été dénombrés.
Marcellin C. Després
Saint-Cyrille-de-L'Islet
Des fois, ié pas trop wise, y joue avec la puck. T'sé j'veux dire, çé son métier s'tu veux avoir du feedback. De c'temps-ci, y'a full de monde qui l'watch parce qu'y disent qu'y dit n'importe quoi. Y crois pas que l'frança est en danger au Québec. Y'a ben raison! Y'é comme moé. J'côtoie les flos, j'vas voir qu'ecques show en frança, j'fa du bowling, j'lis son journal, ben j'veux dire les sports pis lé show. Dé fois, j'vas au lac des Castors pis su'a main a Montréal, ou dans l'bout d'Atwater avec son char au bumper pété. J'te l'dis, y'a pas tant d'anglas qu'ça à Montréal! Çé dé frustrés qui disent ça pis sont à côté d'la track! Ben, y'en a queuqs'uns, mais che nous y'en a pas. Y'a que du fança icitte!
NOTE: Dans la seule édition du Journal de Montréal daté du 4 décembre 2009, plus de 700 mots, noms, sigles, logotypes et expressions... en anglais ont été dénombrés.
Marcellin C. Després
Saint-Cyrille-de-L'Islet
Québec ouvert ou fermé?
16-12-09
2 col.
M. Patelli,
Dans votre dernière édition, vous avez publié des textes pour le moins édifiants. Dans le premier, M. Gaston Deschênes associe le mot «collaborateurs» à occupants, allusion grossière à l'occupation de la France par l'Allemagne. Une façon pas très subtile et diffamatoire de qualifier les anglophones de nazis et de traître tout francophone qui ne baigne pas dans le tribalisme paranoïaque. On a droit, en prime, à une référence aux suppôts de l'effroyable Paul Desmarais, un classique des belles années!
Dans un autre texte, M. Alain Raby condamne votre opinion comme étant «inacceptable et répréhensible». Comme si vous étiez parti en guerre contre un vieux Beatles sans défense ou aviez menacé de violence une reconstitution historique... En agitant le hochet de la «Nation Québécoise», fabriqué par le duo Charest/Harper dans un moment de bassesse électoraliste particulièrement aigu, il exige une rétractation car apparemment «vous faites un tort considérable à la cause française en Amérique».
Gare à ceux qui s'écartent de l'orthodoxie nationaliste! Tout éditorialiste que vous êtes, vous feriez mieux de garder vos opinions de traître génocidaire pour vous. Heureusement que nous sommes habitués aux déclarations délirantes et aux dérapages pittoresques de nos défenseurs de la race. Une partie de leur frustration vient du fait qu'ils savent trop bien que la vitalité d'une langue ne se fait pas à force de lois ou de police linguistique et que Montréal, ancienne métropole (Toronto doit un gros merci au PQ), parlera la langue de ceux qui l'habitent.
N'avoir aucune emprise sur Montréal est une chose, mais tolérer la déviance idéologique à... Montmagny? Jamais! Voilà le crime dont vous êtes coupable, M. Patelli. Si on ne peut pas garder le troupeau intact à Montmagny, où allons nous! Et n'allez pas penser que vous pouvez écrire ce que vous voulez dans «votre» journal car il appartient, comme toutes choses au Québec, à la «collectivité» dont nos ténors virulents se font les gardiens.
Pour répondre à votre question, à savoir si le Québec est ouvert ou fermé, je dirai que ça reflète l'état des routes: généralement ouvert, fermé et borné à certains endroits...
François Picard
Saint-Aubert
2 col.
M. Patelli,
Dans votre dernière édition, vous avez publié des textes pour le moins édifiants. Dans le premier, M. Gaston Deschênes associe le mot «collaborateurs» à occupants, allusion grossière à l'occupation de la France par l'Allemagne. Une façon pas très subtile et diffamatoire de qualifier les anglophones de nazis et de traître tout francophone qui ne baigne pas dans le tribalisme paranoïaque. On a droit, en prime, à une référence aux suppôts de l'effroyable Paul Desmarais, un classique des belles années!
Dans un autre texte, M. Alain Raby condamne votre opinion comme étant «inacceptable et répréhensible». Comme si vous étiez parti en guerre contre un vieux Beatles sans défense ou aviez menacé de violence une reconstitution historique... En agitant le hochet de la «Nation Québécoise», fabriqué par le duo Charest/Harper dans un moment de bassesse électoraliste particulièrement aigu, il exige une rétractation car apparemment «vous faites un tort considérable à la cause française en Amérique».
Gare à ceux qui s'écartent de l'orthodoxie nationaliste! Tout éditorialiste que vous êtes, vous feriez mieux de garder vos opinions de traître génocidaire pour vous. Heureusement que nous sommes habitués aux déclarations délirantes et aux dérapages pittoresques de nos défenseurs de la race. Une partie de leur frustration vient du fait qu'ils savent trop bien que la vitalité d'une langue ne se fait pas à force de lois ou de police linguistique et que Montréal, ancienne métropole (Toronto doit un gros merci au PQ), parlera la langue de ceux qui l'habitent.
N'avoir aucune emprise sur Montréal est une chose, mais tolérer la déviance idéologique à... Montmagny? Jamais! Voilà le crime dont vous êtes coupable, M. Patelli. Si on ne peut pas garder le troupeau intact à Montmagny, où allons nous! Et n'allez pas penser que vous pouvez écrire ce que vous voulez dans «votre» journal car il appartient, comme toutes choses au Québec, à la «collectivité» dont nos ténors virulents se font les gardiens.
Pour répondre à votre question, à savoir si le Québec est ouvert ou fermé, je dirai que ça reflète l'état des routes: généralement ouvert, fermé et borné à certains endroits...
François Picard
Saint-Aubert
dimanche 13 décembre 2009
Oui au Cégep anglophone si ça peut déniaiser nos petits étudiants Québécois!
Réponse à la lettre de Monsieur Yannick Patelli
dans le journal l’Oie Blanche du 2 décembre2009
Cher Monsieur,
Je suis parfaitement d’accord avec vos propos en ce qui concerne la question de la langue au Cégep anglophone et contre le durcissement de la loi 101 qui fait "suer" tout le monde ou presque depuis longtemps. Oui au Cégep anglophone si ça peut déniaiser nos petits étudiants Québécois!
Je me demande comment il y a encore des gens au Québec pour penser que nous sommes un peuple unique. Voyons donc, il faut être vraiment être chauvins et débranché complètement de la réalité Nord Américaine Québécoise! Pour faire un peuple, ça prend du monde.
L’anglais fait partie intégrante de la culture Nord Américaine du Québec et qui plus est, un formidable avantage sur les citoyens anglophones de ce grand pays le Canada.
Je ne comprend pas pourquoi il y a encore de l’hostilité quand on parle des anglophones, ou de ceux comme moi qui sont anglophiles et préconisent une ouverture vers le Monde plus tôt que de se renfermer dans un ghetto et un carcan linguistique comme le veulent les membres du Parti Québécois qui semblent complètement débranchés eux aussi de notre réalité Nord Américaine.
Ils ont été au pouvoir pendant neuf ans et nous sommes dans la m… financièrement et linguistiquement parlant depuis ce temps là. Le Gouvernement actuel n’arrivera pas à relever les finances publiques à cause de leur mauvaise gestion des finances publiques. Des milliers, voir quelques millions de gens, anglophones, allophones ont quitté le Québec pendant ce temps là avec leur argent, leurs talents et leurs familles pour aller grossir la population des Provinces de l’Ontario et de l’Alberta.
Je rappellerai aux détracteurs linguistiques, que le Québec est un immense territoire vide, que la surface habitable serait capable d’accueillir environ 150 millions de personnes, là tu peux faire un pays, et pas à peu près ! Mais comme nous sommes extrêmement minoritaire, (environ 4, 500,000 francophones) il faut vivre avec la dualité linguistique et se ranger au plus sacrant du côté de la majorité.
La loi 101 à été inventé pour protéger la langue française, mais elle a l’effet contraire parce qu'elle est très mal interprétée, mal expliquée et aussi complètement inutile sauf pour nous mettre en maudit. Des grands spécialistes linguistiques du Québec ont déjà dit qu’il aurait été beaucoup plus sage d’adopter une loi qui aurait plus fait la promotion de la langue et aussi instituer le bilinguisme officiel en alliant le français comme prédominance.
N’en déplaise aux détracteurs de la langue anglaise et beaucoup de gens, cela aurait été beaucoup plus profitable et valorisant pour la plus part des citoyens de la Province de Québec.
N’oublions pas que l’union fait la force d’un pays, et je ne parle pas de syndicat. J’ai l’impression que le PQ et ces petits amis veulent instaurer une dictature linguistique et aussi continuer de faire fuir les investisseurs étrangers qui pourtant nous aiderait à devenir un moins pauvre.
On dit que le français est menacé et que la ville de Montréal s’anglicise !
Ho! non non non, Montréal à toujours été bilingue depuis très longtemps et personne s’en plaint vraiment à part une bande de "chialeux" appeler les "Quebecquers" qui trop paresseux pour apprendre une deuxième langue.
Je sais que du côté anglophone il y en à qui ne s’adapte pas mais que voulez vous ? Ça prend toutes sortes de monde pour faire un monde. L’unanimité ne fait pas parti de la culture planétaire.
La langue française n’est pas une religion Islamique ni Musulmane, ce n’est qu’un moyen de communication entre les êtres humains. Il faut arrêter de toujours "chialer" à propos de tout et de rien et vouloir être plus Catholique que le Pape! Si ça continue comme cela, le Québec va devenir presque unilingue Anglophone d’ici quelques années.
Donc avis aux obsédés et irréductibles du Français, calmez vous les nerfs et laissez nous vivre notre vie comme on le veut et de la façon linguistique qui nous convient ! S’il vous plait !
Merci!
J.A. Gagné
Montmagny
dans le journal l’Oie Blanche du 2 décembre2009
Cher Monsieur,
Je suis parfaitement d’accord avec vos propos en ce qui concerne la question de la langue au Cégep anglophone et contre le durcissement de la loi 101 qui fait "suer" tout le monde ou presque depuis longtemps. Oui au Cégep anglophone si ça peut déniaiser nos petits étudiants Québécois!
Je me demande comment il y a encore des gens au Québec pour penser que nous sommes un peuple unique. Voyons donc, il faut être vraiment être chauvins et débranché complètement de la réalité Nord Américaine Québécoise! Pour faire un peuple, ça prend du monde.
L’anglais fait partie intégrante de la culture Nord Américaine du Québec et qui plus est, un formidable avantage sur les citoyens anglophones de ce grand pays le Canada.
Je ne comprend pas pourquoi il y a encore de l’hostilité quand on parle des anglophones, ou de ceux comme moi qui sont anglophiles et préconisent une ouverture vers le Monde plus tôt que de se renfermer dans un ghetto et un carcan linguistique comme le veulent les membres du Parti Québécois qui semblent complètement débranchés eux aussi de notre réalité Nord Américaine.
Ils ont été au pouvoir pendant neuf ans et nous sommes dans la m… financièrement et linguistiquement parlant depuis ce temps là. Le Gouvernement actuel n’arrivera pas à relever les finances publiques à cause de leur mauvaise gestion des finances publiques. Des milliers, voir quelques millions de gens, anglophones, allophones ont quitté le Québec pendant ce temps là avec leur argent, leurs talents et leurs familles pour aller grossir la population des Provinces de l’Ontario et de l’Alberta.
Je rappellerai aux détracteurs linguistiques, que le Québec est un immense territoire vide, que la surface habitable serait capable d’accueillir environ 150 millions de personnes, là tu peux faire un pays, et pas à peu près ! Mais comme nous sommes extrêmement minoritaire, (environ 4, 500,000 francophones) il faut vivre avec la dualité linguistique et se ranger au plus sacrant du côté de la majorité.
La loi 101 à été inventé pour protéger la langue française, mais elle a l’effet contraire parce qu'elle est très mal interprétée, mal expliquée et aussi complètement inutile sauf pour nous mettre en maudit. Des grands spécialistes linguistiques du Québec ont déjà dit qu’il aurait été beaucoup plus sage d’adopter une loi qui aurait plus fait la promotion de la langue et aussi instituer le bilinguisme officiel en alliant le français comme prédominance.
N’en déplaise aux détracteurs de la langue anglaise et beaucoup de gens, cela aurait été beaucoup plus profitable et valorisant pour la plus part des citoyens de la Province de Québec.
N’oublions pas que l’union fait la force d’un pays, et je ne parle pas de syndicat. J’ai l’impression que le PQ et ces petits amis veulent instaurer une dictature linguistique et aussi continuer de faire fuir les investisseurs étrangers qui pourtant nous aiderait à devenir un moins pauvre.
On dit que le français est menacé et que la ville de Montréal s’anglicise !
Ho! non non non, Montréal à toujours été bilingue depuis très longtemps et personne s’en plaint vraiment à part une bande de "chialeux" appeler les "Quebecquers" qui trop paresseux pour apprendre une deuxième langue.
Je sais que du côté anglophone il y en à qui ne s’adapte pas mais que voulez vous ? Ça prend toutes sortes de monde pour faire un monde. L’unanimité ne fait pas parti de la culture planétaire.
La langue française n’est pas une religion Islamique ni Musulmane, ce n’est qu’un moyen de communication entre les êtres humains. Il faut arrêter de toujours "chialer" à propos de tout et de rien et vouloir être plus Catholique que le Pape! Si ça continue comme cela, le Québec va devenir presque unilingue Anglophone d’ici quelques années.
Donc avis aux obsédés et irréductibles du Français, calmez vous les nerfs et laissez nous vivre notre vie comme on le veut et de la façon linguistique qui nous convient ! S’il vous plait !
Merci!
J.A. Gagné
Montmagny
mardi 8 décembre 2009
Pas de crise!
Il n'y aura pas de crise économique, il n'y aura pas de déficit, il n'y aura pas de pertes d'emploi au Québec, il n'y aura pas de commission d'enquête, il n'y aura pas de pauvres au Québec et une pandémie de grippe A
(H1N1) s'en vient. Ce sont des paroles du gouvernement de Jean Charest, mais pourtant la crise économique est encore là, des gens perdent leur emploi et surtout pas de pandémie de grippe. L'argent disparaît à travers des trous du système pourri pendant que des gens et des entreprises s'en mettent plein les poches. Que fait le gouvernement ? RIEN. Il annonce quelques mesures qui n'auront aucun effet à court et à long terme. C'est bouché un trou géant dans la couche d'ozone avec une gomme à mâcher. Quelle bonne idée! Pendant ce temps, la dette du Québec n'arrête pas de grimper et on continue de donner de l'argent à coup de millions de dollars pour rénover des bâtisses et à dépenser sans compter. Que fait-on pour notre capital humain?
Les contribuables veulent une commission d'enquête sur toutes les allégations de corruption, de collusion et nous voulons savoir ou va l'argent? Pourquoi, M.Charest, s'entête-t-il à refuser une commission d'enquête? De quoi a-t-il peur? Les contribuables n'ont plus confiance en ces gens qui nous gouvernent et on leur demande d'être transparents. Signer des ententes secrètes avec de grosses compagnies est-ce de la transparence ?
Se défiler devant les demandes de commissions d'enquêtes publiques, est-ce responsable de la part d'un gouvernement?
Quand le gouvernement demande aux citoyens de rester au travail plus longtemps, ne vous en faites pas ce sont des payeurs d'impôt dont il a besoin. C'est votre argent qui l'intéresse! Top d'élus se promènent à grands frais, et ce, sans discernement. Il me semble très facile de dépenser l'argent des contribuables. Les citoyens sont de plus en plus pauvres, qui s'en inquiète? Les banques alimentaires sont de plus en plus sollicitées par des gens qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts! Nous sommes en 2009 et ne me dites pas que c'est la crise économique qui est responsable de tout ce gâchis. Plus ça change, plus c'est pareil!
Recevez, mes meilleurs salutations,
Marie-Claire Gendron
44 ch. Rivière-du-Sud
(H1N1) s'en vient. Ce sont des paroles du gouvernement de Jean Charest, mais pourtant la crise économique est encore là, des gens perdent leur emploi et surtout pas de pandémie de grippe. L'argent disparaît à travers des trous du système pourri pendant que des gens et des entreprises s'en mettent plein les poches. Que fait le gouvernement ? RIEN. Il annonce quelques mesures qui n'auront aucun effet à court et à long terme. C'est bouché un trou géant dans la couche d'ozone avec une gomme à mâcher. Quelle bonne idée! Pendant ce temps, la dette du Québec n'arrête pas de grimper et on continue de donner de l'argent à coup de millions de dollars pour rénover des bâtisses et à dépenser sans compter. Que fait-on pour notre capital humain?
Les contribuables veulent une commission d'enquête sur toutes les allégations de corruption, de collusion et nous voulons savoir ou va l'argent? Pourquoi, M.Charest, s'entête-t-il à refuser une commission d'enquête? De quoi a-t-il peur? Les contribuables n'ont plus confiance en ces gens qui nous gouvernent et on leur demande d'être transparents. Signer des ententes secrètes avec de grosses compagnies est-ce de la transparence ?
Se défiler devant les demandes de commissions d'enquêtes publiques, est-ce responsable de la part d'un gouvernement?
Quand le gouvernement demande aux citoyens de rester au travail plus longtemps, ne vous en faites pas ce sont des payeurs d'impôt dont il a besoin. C'est votre argent qui l'intéresse! Top d'élus se promènent à grands frais, et ce, sans discernement. Il me semble très facile de dépenser l'argent des contribuables. Les citoyens sont de plus en plus pauvres, qui s'en inquiète? Les banques alimentaires sont de plus en plus sollicitées par des gens qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts! Nous sommes en 2009 et ne me dites pas que c'est la crise économique qui est responsable de tout ce gâchis. Plus ça change, plus c'est pareil!
Recevez, mes meilleurs salutations,
Marie-Claire Gendron
44 ch. Rivière-du-Sud
mercredi 2 décembre 2009
L'assimilation est en marche
Si j'analyse un graphique linéaire montrant le pourcentage de la population de langue maternelle française au Canada, disons entre 1951 et 2006, j'y vois une courbe qui part de 29 % environ pour descendre tout doucement à 25,7 % en 1981, 24,3 % en 1991, 23,5 % en 1996, puis à 22,9 % en 2001 et 22,1 % en 2006. Si la tendance se maintient, on peut déjà prévoir, sur la base d'un scénario qui n'est ni optimiste ni pessimiste, que demain, ce sera 18 % puis 15 % et rien ne me permet de penser qu'il en sera autrement. L'assimilation est en marche et rien de pourra l'arrêter malgré la loi sur le bilinguisme, les droits des francophones et le souvenir de Trudeau qui est mort, lui aussi.
(...) Sur l'île de Montréal, les francophones sont devenus minoritaires. C'est dire qu'un grand nombre d'allophones ne s'intègrent pas au monde francophone et il me semble qu'il y a probablement un très gros problème de ce côté-là car si les immigrants allophones qu'on reçoit se fichent de la langue française, il ne faut pas être un grand savant pour envisager le fait que les francophones seront bientôt minoritaires dans leur propre pays. (...)
La majorité des Québécois ne se préoccupent aucunement du fait que la moitié des allophones immigrés dernièrement à Montréal «y travaillent surtout ou exclusivement en anglais et que plus de la moitié des étudiants allophones qui ont fait leurs études primaires et secondaires en français fréquentent par la suite le cégep anglophone». (...)
Il est vrai finalement que nous sommes loin de ce problème à Montmagny mais quand Montréal ne vivra plus en français, il sera trop tard pour nous demander ce qu'on pourrait faire. Il faut savoir gré au Parti québécois de vouloir débattre d'une question extrêmement sérieuse et souhaiter qu'il en arrive à une juste compréhension de la réalité pour imaginer des solutions à la hauteur du défi qui nous confronte tous.
J. Maurice Arbour, président du Parti québécois, Montmagny-L'Islet
(Retrouvez l'opinion complète sur www.oieblanc.com http://www.oieblanc.com)
(...) Sur l'île de Montréal, les francophones sont devenus minoritaires. C'est dire qu'un grand nombre d'allophones ne s'intègrent pas au monde francophone et il me semble qu'il y a probablement un très gros problème de ce côté-là car si les immigrants allophones qu'on reçoit se fichent de la langue française, il ne faut pas être un grand savant pour envisager le fait que les francophones seront bientôt minoritaires dans leur propre pays. (...)
La majorité des Québécois ne se préoccupent aucunement du fait que la moitié des allophones immigrés dernièrement à Montréal «y travaillent surtout ou exclusivement en anglais et que plus de la moitié des étudiants allophones qui ont fait leurs études primaires et secondaires en français fréquentent par la suite le cégep anglophone». (...)
Il est vrai finalement que nous sommes loin de ce problème à Montmagny mais quand Montréal ne vivra plus en français, il sera trop tard pour nous demander ce qu'on pourrait faire. Il faut savoir gré au Parti québécois de vouloir débattre d'une question extrêmement sérieuse et souhaiter qu'il en arrive à une juste compréhension de la réalité pour imaginer des solutions à la hauteur du défi qui nous confronte tous.
J. Maurice Arbour, président du Parti québécois, Montmagny-L'Islet
(Retrouvez l'opinion complète sur www.oieblanc.com http://www.oieblanc.com)
Gaulin à Patelli: on voit avec la lunette qu'on emprunte
Montréal s'anglicise-t-il à vue d'œil? La réponse est oui. Pas seulement Montréal, mais sa ceinture du 450 et, dangereusement, la frontière de l'Outaouais car des jeunes familles anglophones de l'Ontario venues pour payer moins d'impôts ou profiter des garderies (tiens, tiens, on ne serait pas les plus taxés dont parlent les fédéralistes!) ne se mettent pas au français, loin de là. Bien sûr, si l'on veut flotter sur le Lac des castors ou parler aux petites légumes du marché Jean Talon, on voit les choses autrement!
Par ailleurs, il n'est pas question comme le laisse à entendre l'éditorialiste du web, de ne pas savoir l'anglais. C'est une matière scolaire du primaire et du secondaire qui est normalement validée par des contrôles. Si on ne savait pas l'anglais après cela, il faudrait revoir l'enseignement de cette langue, arrêter de la saupoudrer de la première année au secondaire 5 (12 ans sans résultat?) et l'enseigner au bon niveau (secondaire) efficacement.
Mais pourquoi faire du cégep pour les non-anglophones un lieu de passage à la vie en anglais, ce que font la moitié des immigrants reçus et beaucoup de francophones. C'est au cégep que l'on entreprend des études supérieures et il importe de le faire avec des concepts opératoires dans le génie de sa langue maternelle ou commune. Par ailleurs, pourquoi une nation devrait-elle payer de ses impôts sa propre assimilation?
Monsieur Patelli rappelle que nous sommes encore une province. Soit et avec lui, on le restera. Mais il omet de dire aussi que nous sommes une nation dans le Canada. Si ce concept n'est pas une arnaque, il faudrait qu'il devienne opératoire (ou constitutionnalisé) et que cette nation coïncide avec un territoire de langue française, le Québec. C'est là que le bât blesse; non seulement le Canada ne respecte-t-il pas la loi 101 sur le territoire national québécois, mais sa Constitution de 1982, que nous n'avons jamais signée, nous impose la «clause Canada»: autrement dit les parents d'Ontario ou d'ailleurs au Canada venus vivre au Québec ont droit à l'école anglaise dès le primaire. C'est pourquoi il faut renforcer la loi 101 que la Cour suprême vient encore de charcuter. Si Montréal tombe, c'est tout le Québec qui suivra.
André Gaulin
Berthier-sur-Mer
Par ailleurs, il n'est pas question comme le laisse à entendre l'éditorialiste du web, de ne pas savoir l'anglais. C'est une matière scolaire du primaire et du secondaire qui est normalement validée par des contrôles. Si on ne savait pas l'anglais après cela, il faudrait revoir l'enseignement de cette langue, arrêter de la saupoudrer de la première année au secondaire 5 (12 ans sans résultat?) et l'enseigner au bon niveau (secondaire) efficacement.
Mais pourquoi faire du cégep pour les non-anglophones un lieu de passage à la vie en anglais, ce que font la moitié des immigrants reçus et beaucoup de francophones. C'est au cégep que l'on entreprend des études supérieures et il importe de le faire avec des concepts opératoires dans le génie de sa langue maternelle ou commune. Par ailleurs, pourquoi une nation devrait-elle payer de ses impôts sa propre assimilation?
Monsieur Patelli rappelle que nous sommes encore une province. Soit et avec lui, on le restera. Mais il omet de dire aussi que nous sommes une nation dans le Canada. Si ce concept n'est pas une arnaque, il faudrait qu'il devienne opératoire (ou constitutionnalisé) et que cette nation coïncide avec un territoire de langue française, le Québec. C'est là que le bât blesse; non seulement le Canada ne respecte-t-il pas la loi 101 sur le territoire national québécois, mais sa Constitution de 1982, que nous n'avons jamais signée, nous impose la «clause Canada»: autrement dit les parents d'Ontario ou d'ailleurs au Canada venus vivre au Québec ont droit à l'école anglaise dès le primaire. C'est pourquoi il faut renforcer la loi 101 que la Cour suprême vient encore de charcuter. Si Montréal tombe, c'est tout le Québec qui suivra.
André Gaulin
Berthier-sur-Mer
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