vendredi 13 mars 2009

Rien ne peut excuser un tel geste

Je m'adresse aux deux motoneigistes que j'ai observés le samedi 28 février aux alentours de 13h15 dans les champs en bordure du fleuve à la hauteur du garage Lebeau vitres d'auto. Non mais, quel triste spectacle!
Au début, je croyais qu'un chien vous accompagnait dans votre course en motoneige. Bon sang! Comment peut-il courir aussi vite ce chien? Mais, en vous observant de plus près avec mes jumelles, je me suis rendue compte que vous aviez pris en chasse un jeune renard roux.
Cette course contre la «mort» a bien duré une vingtaine de minutes, durant lesquelles cette pauvre bête a tenté par tous les moyens de vous échapper, filant jusqu'aux abords du fleuve, revenant sur ses pas puis effectuant plusieurs allers-retours d'est en ouest. Sa détresse n'avait d'égal que votre cruauté.
J'espérais, mais non, vous n'avez fait preuve d'aucune pitié, si ce n'est pour le «rachever» à grands coups lorsque qu'il n'avait plus la force de se tenir sur ses pattes.
Quelle satisfaction cela a-t-il bien pu vous apporter? À mes yeux, rien ne peut excuser un tel geste... Si par hasard vous lisez cette lettre, j'espère sincèrement que ça vous coupera l'envie de recommencer.
Marie Létourneau
Résidante de Montmagny (avec vue sur le fleuve)

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