mardi 22 décembre 2009

Réponse à M. François Picard

Monsieur Picard,
Vous dites «En agitant le hochet de la ''Nation Québécoise'', fabriqué par le duo Charest/Harper dans un moment de bassesse électoraliste particulièrement aigu (sic)»...». Vous m'apprenez qu'il y aurait encore des Québécois francophones qui seraient contre cette reconnaissance de la Nation Québécoise. Quelle tristesse! Cette proclamation de la Nation Québécoise a pourtant été saluée unanimement par tous les partis politiques, tant à Ottawa qu'à Québec, et par la très grande majorité de Québécois, y compris de nombreux anglophones et immigrants. C'est une grande victoire pour notre peuple qui se dirige de toute évidence et à grands pas vers son affranchissement politique. 94% des Québécois sont en faveur de l'abolition du poste de lieutenant-gouverneur, représentant la royauté britannique au Québec. D'ailleurs les sondages nous disent qu'une bonne majorité de Québécois croit que le Québec deviendra indépendant un jour. Et cet état de fait est, croyez-moi, une autre bonne nouvelle pour notre peuple.

Vous dites aussi que «Montréal, ancienne métropole, parlera la langue de ceux qui l'habitent...et que la force de lois n'y fera rien». Permettez-moi d'en douter. La loi 101 continue de nous être précieuse, même ébréchée. Et son renforcement demeure souhaitable.

Je n'ai pas très bien compris lorsque vous m'accusez de vouloir «garder le troupeau intact à Montmagny». Je crois que la population de Montmagny n'a rien d'un troupeau.

Enfin, le Journal L'Oie Blanche n'appartient pas à la «collectivité», mais bien à une coopérative. Nuance.

Vous me voyez vraiment désolé de constater qu'il y a encore des Québécois aussi peu sensibles au combat que doit livrer notre Nation pour assurer sa survie.

Je vous souhaite un Joyeux Noël et une année remplie d'heureuses révélations.



Alain Raby

Saint-Jean-Port-Joli

mardi 15 décembre 2009

Y'a que du frança icitte!

J'te dis man, de ce temps-ci, mon chum a ben du fun. Y dort pas su'a switch. T'chek man, çé pas un fucké, c'tun gars ben hot et ben cool. C'weekend j'sus allé au Tailgate à Québec avec lui. Y m'présente full monde. C'ta cause de sa job si y'é connait. Y'a une job pas pire, y'é édito dans l'coin. Avec ça y frequent des gens ben hot qu'il adore. Y'aime ben l'gros Gagliano, y'a même offert une job à son journal. Pis, y'a des chum dans des band qui font des show avec des big hits. Y sont au top du hit parade. Ses Rock Star viennent parfois de Star Academie qui font des tounes pas pire. Y'a plein de belles tounes de c'temps-citte. Çé ben mieux qu'des chansons ça! t'sé ça man? Pis lui là, y'é heureux quand ses groups qui font des show viennent dans l'coin. Y'aime ben le group Les Doors, The Black End, Unknown, Knowledge, Last Way, J-Four, pis ben d'autres tout'cool man! Y m'a dit aussi qui aime ben la chanson Old Lady Wolf de Leloup.

Des fois, ié pas trop wise, y joue avec la puck. T'sé j'veux dire, çé son métier s'tu veux avoir du feedback. De c'temps-ci, y'a full de monde qui l'watch parce qu'y disent qu'y dit n'importe quoi. Y crois pas que l'frança est en danger au Québec. Y'a ben raison! Y'é comme moé. J'côtoie les flos, j'vas voir qu'ecques show en frança, j'fa du bowling, j'lis son journal, ben j'veux dire les sports pis lé show. Dé fois, j'vas au lac des Castors pis su'a main a Montréal, ou dans l'bout d'Atwater avec son char au bumper pété. J'te l'dis, y'a pas tant d'anglas qu'ça à Montréal! Çé dé frustrés qui disent ça pis sont à côté d'la track! Ben, y'en a queuqs'uns, mais che nous y'en a pas. Y'a que du fança icitte!

NOTE: Dans la seule édition du Journal de Montréal daté du 4 décembre 2009, plus de 700 mots, noms, sigles, logotypes et expressions... en anglais ont été dénombrés.

Marcellin C. Després

Saint-Cyrille-de-L'Islet

Québec ouvert ou fermé?

16-12-09


2 col.

M. Patelli,

Dans votre dernière édition, vous avez publié des textes pour le moins édifiants. Dans le premier, M. Gaston Deschênes associe le mot «collaborateurs» à occupants, allusion grossière à l'occupation de la France par l'Allemagne. Une façon pas très subtile et diffamatoire de qualifier les anglophones de nazis et de traître tout francophone qui ne baigne pas dans le tribalisme paranoïaque. On a droit, en prime, à une référence aux suppôts de l'effroyable Paul Desmarais, un classique des belles années!

Dans un autre texte, M. Alain Raby condamne votre opinion comme étant «inacceptable et répréhensible». Comme si vous étiez parti en guerre contre un vieux Beatles sans défense ou aviez menacé de violence une reconstitution historique... En agitant le hochet de la «Nation Québécoise», fabriqué par le duo Charest/Harper dans un moment de bassesse électoraliste particulièrement aigu, il exige une rétractation car apparemment «vous faites un tort considérable à la cause française en Amérique».

Gare à ceux qui s'écartent de l'orthodoxie nationaliste! Tout éditorialiste que vous êtes, vous feriez mieux de garder vos opinions de traître génocidaire pour vous. Heureusement que nous sommes habitués aux déclarations délirantes et aux dérapages pittoresques de nos défenseurs de la race. Une partie de leur frustration vient du fait qu'ils savent trop bien que la vitalité d'une langue ne se fait pas à force de lois ou de police linguistique et que Montréal, ancienne métropole (Toronto doit un gros merci au PQ), parlera la langue de ceux qui l'habitent.

N'avoir aucune emprise sur Montréal est une chose, mais tolérer la déviance idéologique à... Montmagny? Jamais! Voilà le crime dont vous êtes coupable, M. Patelli. Si on ne peut pas garder le troupeau intact à Montmagny, où allons nous! Et n'allez pas penser que vous pouvez écrire ce que vous voulez dans «votre» journal car il appartient, comme toutes choses au Québec, à la «collectivité» dont nos ténors virulents se font les gardiens.

Pour répondre à votre question, à savoir si le Québec est ouvert ou fermé, je dirai que ça reflète l'état des routes: généralement ouvert, fermé et borné à certains endroits...



François Picard

Saint-Aubert

dimanche 13 décembre 2009

Oui au Cégep anglophone si ça peut déniaiser nos petits étudiants Québécois!

Réponse à la lettre de Monsieur Yannick Patelli
dans le journal l’Oie Blanche du 2 décembre2009

Cher Monsieur,

Je suis parfaitement d’accord avec vos propos en ce qui concerne la question de la langue au Cégep anglophone et contre le durcissement de la loi 101 qui fait "suer" tout le monde ou presque depuis longtemps. Oui au Cégep anglophone si ça peut déniaiser nos petits étudiants Québécois!

Je me demande comment il y a encore des gens au Québec pour penser que nous sommes un peuple unique. Voyons donc, il faut être vraiment être chauvins et débranché complètement de la réalité Nord Américaine Québécoise! Pour faire un peuple, ça prend du monde.

L’anglais fait partie intégrante de la culture Nord Américaine du Québec et qui plus est, un formidable avantage sur les citoyens anglophones de ce grand pays le Canada.
Je ne comprend pas pourquoi il y a encore de l’hostilité quand on parle des anglophones, ou de ceux comme moi qui sont anglophiles et préconisent une ouverture vers le Monde plus tôt que de se renfermer dans un ghetto et un carcan linguistique comme le veulent les membres du Parti Québécois qui semblent complètement débranchés eux aussi de notre réalité Nord Américaine.

Ils ont été au pouvoir pendant neuf ans et nous sommes dans la m… financièrement et linguistiquement parlant depuis ce temps là. Le Gouvernement actuel n’arrivera pas à relever les finances publiques à cause de leur mauvaise gestion des finances publiques. Des milliers, voir quelques millions de gens, anglophones, allophones ont quitté le Québec pendant ce temps là avec leur argent, leurs talents et leurs familles pour aller grossir la population  des Provinces de l’Ontario et de l’Alberta.
Je rappellerai aux détracteurs linguistiques, que le Québec est un immense territoire vide, que la surface habitable serait capable d’accueillir environ 150 millions de personnes, là tu peux faire un pays, et pas à peu près ! Mais comme nous sommes extrêmement minoritaire, (environ 4, 500,000 francophones) il faut vivre avec la dualité linguistique et se ranger au plus sacrant du côté de la majorité.

La loi 101 à été inventé pour protéger la langue française, mais elle a l’effet contraire parce qu'elle est très mal interprétée, mal expliquée et aussi complètement inutile sauf pour nous mettre en maudit. Des grands spécialistes linguistiques du Québec ont déjà dit qu’il aurait été beaucoup plus sage d’adopter une loi qui aurait plus fait la promotion de la langue et aussi instituer le bilinguisme officiel en alliant le français comme prédominance.

N’en déplaise aux détracteurs de la langue anglaise et beaucoup de gens, cela aurait été beaucoup plus profitable et valorisant pour la plus part des citoyens de la Province de Québec.

N’oublions pas que l’union fait la force d’un pays, et je ne parle pas de syndicat. J’ai l’impression que le PQ et ces petits amis veulent instaurer une dictature linguistique et aussi continuer de faire fuir les investisseurs étrangers qui pourtant nous aiderait à devenir un moins pauvre.

On dit que le français est menacé et que la ville de Montréal s’anglicise !

Ho! non non non, Montréal à toujours été bilingue depuis très longtemps et personne s’en plaint vraiment à part une bande de "chialeux" appeler les "Quebecquers" qui trop paresseux pour apprendre une deuxième langue.

Je sais que du côté anglophone il y en à qui ne s’adapte pas mais que voulez vous ? Ça prend toutes sortes de monde pour faire un monde. L’unanimité ne fait pas parti de la culture planétaire.

La langue française n’est pas une religion Islamique ni Musulmane, ce n’est qu’un moyen de communication entre les êtres humains. Il faut arrêter de toujours "chialer" à propos de tout et de rien et vouloir être plus Catholique que le Pape! Si ça continue comme cela, le Québec va devenir presque unilingue Anglophone d’ici quelques années.
Donc avis aux obsédés et irréductibles du Français, calmez vous les nerfs et laissez nous vivre notre vie comme on le veut et de la façon linguistique qui nous convient ! S’il vous plait !

Merci!

J.A. Gagné

Montmagny

mardi 8 décembre 2009

Pas de crise!

Il n'y aura pas de crise économique, il n'y aura pas de déficit, il n'y aura pas de pertes d'emploi au Québec, il n'y aura pas de commission d'enquête, il n'y aura pas de pauvres au Québec et une pandémie de grippe A
(H1N1) s'en vient. Ce sont des paroles du gouvernement de Jean Charest, mais pourtant la crise économique est encore là, des gens perdent leur emploi et surtout pas de pandémie de grippe. L'argent disparaît à travers des trous du système pourri pendant que des gens et des entreprises s'en mettent plein les poches. Que fait le gouvernement ? RIEN. Il annonce quelques mesures qui n'auront aucun effet à court et à long terme. C'est bouché un trou géant dans la couche d'ozone avec une gomme à mâcher. Quelle bonne idée! Pendant ce temps, la dette du Québec n'arrête pas de grimper et on continue de donner de l'argent à coup de millions de dollars pour rénover des bâtisses et à dépenser sans compter. Que fait-on pour notre capital humain?
Les contribuables veulent une commission d'enquête sur toutes les allégations de corruption, de collusion et nous voulons savoir ou va l'argent? Pourquoi, M.Charest, s'entête-t-il à refuser une commission d'enquête? De quoi a-t-il peur? Les contribuables n'ont plus confiance en ces gens qui nous gouvernent et on leur demande d'être transparents. Signer des ententes secrètes avec de grosses compagnies est-ce de la transparence ?

Se défiler devant les demandes de commissions d'enquêtes publiques, est-ce responsable de la part d'un gouvernement?
Quand le gouvernement demande aux citoyens de rester au travail plus longtemps, ne vous en faites pas ce sont des payeurs d'impôt dont il a besoin. C'est votre argent qui l'intéresse! Top d'élus se promènent à grands frais, et ce, sans discernement. Il me semble très facile de dépenser l'argent des contribuables. Les citoyens sont de plus en plus pauvres, qui s'en inquiète? Les banques alimentaires sont de plus en plus sollicitées par des gens qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts! Nous sommes en 2009 et ne me dites pas que c'est la crise économique qui est responsable de tout ce gâchis. Plus ça change, plus c'est pareil!

Recevez, mes meilleurs salutations,

Marie-Claire Gendron
44 ch. Rivière-du-Sud

mercredi 2 décembre 2009

L'assimilation est en marche

Si j'analyse un graphique linéaire montrant le pourcentage de la population de langue maternelle française au Canada, disons entre 1951 et 2006, j'y vois une courbe qui part de 29 % environ pour descendre tout doucement à 25,7 % en 1981, 24,3 % en 1991, 23,5 % en 1996, puis à 22,9 % en 2001 et 22,1 % en 2006. Si la tendance se maintient, on peut déjà prévoir, sur la base d'un scénario qui n'est ni optimiste ni pessimiste, que demain, ce sera 18 % puis 15 % et rien ne me permet de penser qu'il en sera autrement. L'assimilation est en marche et rien de pourra l'arrêter malgré la loi sur le bilinguisme, les droits des francophones et le souvenir de Trudeau qui est mort, lui aussi.

(...) Sur l'île de Montréal, les francophones sont devenus minoritaires. C'est dire qu'un grand nombre d'allophones ne s'intègrent pas au monde francophone et il me semble qu'il y a probablement un très gros problème de ce côté-là car si les immigrants allophones qu'on reçoit se fichent de la langue française, il ne faut pas être un grand savant pour envisager le fait que les francophones seront bientôt minoritaires dans leur propre pays. (...)

La majorité des Québécois ne se préoccupent aucunement du fait que la moitié des allophones immigrés dernièrement à Montréal «y travaillent surtout ou exclusivement en anglais et que plus de la moitié des étudiants allophones qui ont fait leurs études primaires et secondaires en français fréquentent par la suite le cégep anglophone». (...)

Il est vrai finalement que nous sommes loin de ce problème à Montmagny mais quand Montréal ne vivra plus en français, il sera trop tard pour nous demander ce qu'on pourrait faire. Il faut savoir gré au Parti québécois de vouloir débattre d'une question extrêmement sérieuse et souhaiter qu'il en arrive à une juste compréhension de la réalité pour imaginer des solutions à la hauteur du défi qui nous confronte tous.

J. Maurice Arbour, président du Parti québécois, Montmagny-L'Islet

(Retrouvez l'opinion complète sur www.oieblanc.com http://www.oieblanc.com)

Gaulin à Patelli: on voit avec la lunette qu'on emprunte

Montréal s'anglicise-t-il à vue d'œil? La réponse est oui. Pas seulement Montréal, mais sa ceinture du 450 et, dangereusement, la frontière de l'Outaouais car des jeunes familles anglophones de l'Ontario venues pour payer moins d'impôts ou profiter des garderies (tiens, tiens, on ne serait pas les plus taxés dont parlent les fédéralistes!) ne se mettent pas au français, loin de là. Bien sûr, si l'on veut flotter sur le Lac des castors ou parler aux petites légumes du marché Jean Talon, on voit les choses autrement!

Par ailleurs, il n'est pas question comme le laisse à entendre l'éditorialiste du web, de ne pas savoir l'anglais. C'est une matière scolaire du primaire et du secondaire qui est normalement validée par des contrôles. Si on ne savait pas l'anglais après cela, il faudrait revoir l'enseignement de cette langue, arrêter de la saupoudrer de la première année au secondaire 5 (12 ans sans résultat?) et l'enseigner au bon niveau (secondaire) efficacement.

Mais pourquoi faire du cégep pour les non-anglophones un lieu de passage à la vie en anglais, ce que font la moitié des immigrants reçus et beaucoup de francophones. C'est au cégep que l'on entreprend des études supérieures et il importe de le faire avec des concepts opératoires dans le génie de sa langue maternelle ou commune. Par ailleurs, pourquoi une nation devrait-elle payer de ses impôts sa propre assimilation?

Monsieur Patelli rappelle que nous sommes encore une province. Soit et avec lui, on le restera. Mais il omet de dire aussi que nous sommes une nation dans le Canada. Si ce concept n'est pas une arnaque, il faudrait qu'il devienne opératoire (ou constitutionnalisé) et que cette nation coïncide avec un territoire de langue française, le Québec. C'est là que le bât blesse; non seulement le Canada ne respecte-t-il pas la loi 101 sur le territoire national québécois, mais sa Constitution de 1982, que nous n'avons jamais signée, nous impose la «clause Canada»: autrement dit les parents d'Ontario ou d'ailleurs au Canada venus vivre au Québec ont droit à l'école anglaise dès le primaire. C'est pourquoi il faut renforcer la loi 101 que la Cour suprême vient encore de charcuter. Si Montréal tombe, c'est tout le Québec qui suivra.

André Gaulin

Berthier-sur-Mer

vendredi 27 novembre 2009

Le sénateur Massicotte pourrait poursuivre le gouvernement

Nous savons que le Sénateur Paul Massicotte sera questionné par les avocats de Loto Québec et d'Attractions Hippiques ce vendredi 27 novembre 2009.




Il semble que le Sénateur Massicotte veut offrir à ses créanciers les argents qu'il pourrait recevoir de la poursuite contre le gouvernement. Pourquoi des créanciers donneraient la chance à Attractions Hippiques de ne pas faire faillite en espérant recevoir un montant d'argent de cette poursuite qui, en nombre d'années, pourraient durer des années.....



Attractions Hippiques doit plus de 50 millions à la SONACC. Jusqu'ici, la SONACC ne s'est jamais manifestée mais elle doit le faire. Si la SONACC décidait de ne pas se présenter à titre de créancier lors de la réunion des créanciers où Attractions Hippiques fera sa proposition concordataire, cela veut dire que la SONACC est d'accord avec la poursuite qu'Attractions Hippiques compte faire contre le gouvernement.



Jusqu'ici, le conseil d'administration de la SONACC a permis à Attractions Hippiques de vendre des équipements qui appartenait à la SONACC. La ville de Québec est propriétaire de l'hippodrome de Québec et Attractions Hippiques a voulu faire la même chose avec certains équipements qui sont à l'intérieur de l'hippodrome de Québec mais la ville l'en a empêché. Attractions Hippiques n'était que locataire de l'hippodrome de Québec tout comme elle n'était que locataire de l'hippodrome de Montréal.



Les décisions et les positions du conseil d'administration de la SONACC sont forts douteuses. Est-ce que le conseil d'administration de la SONACC va se réveiller un jour? Que se cache-t-il derrière cela? Il faudrait parler à monsieur Florent Gagné, président de la SONACC, celui là même qui a retenu le rapport de collusion sur son bureau alors qu'il était sous-ministre des transports en 2004. Le vérificateur général du Québec en a fait mention dans son rapport la semaine dernière. La ministre Julie Boulet a d'ailleurs remis ce rapport à la Sûreté du Québec jeudi dernier, ce même rapport qui était sur le bureau de monsieur Gagné.Étonnant pour un ex-directeur général de la Sûreté du Québec.

Nomination de M. Jean Bourdeau au sein de la Société nationale du cheval de course. Le conseil d'administration de la Société nationale du cheval de course (SONACC) a procédé aujourd'hui à la nomination de M. Jean Bourdeau comme vice-président exécutif de la Société, et ce à compter du 17 juin 2006. M. Bourdeau était, avant cette date, vice-président Ethique et Sécurité au sein de cet organisme.



Le président du conseil d'administration de la SONACC, M. Florent Gagné, a précisé que ce geste s'inscrit dans le sillage des changements déjà intervenus il y a quelques jours par l'adoption du projet de loi 31 par l'Assemblée nationale et la désignation par le ministre des Finances d'un nouveau conseil d'administration.



M. Gagné a tenu à remercier chaleureusement l'ancien vice-président exécutif, M. Stéphane Bibeau, pour sa contribution et son engagement.



Le contrat actuel de la SONACC, monsieur Jean Bourdeau est un ex-employé de la Sûreté du Québec et un ex-employé d'Attractions Hippiques. Plusieurs ramifications qui expliquent peut-être l'inaction de la SONACC en regard de la situation avec Attractions Hippiques.



Les avocats de Loto Québec, eux seront là demain pour protéger et défendre Loto Québec et pour interroger monsieur Paul Massicotte. Il est difficile de comprendre pourquoi Attractions Hippiques veut poursuivre le gouvernement puisque c'est monsieur Massicotte et Attractions Hippiques qui n'ont pas respecté leur engagement envers l'industrie du cheval de course.



Sans vouloir défendre Loto Québec, ce dernier s'était engagé à verser 22% des revenus des appareils loteries vidéos. Pas $25,000.00 par machine par année, Loto Québec a toujours versé 22% des appareils loteries vidéos à ce que je sache. Là où nous pouvons avoir des reproches à faire au gouvernement, c'est d'avoir vendu nos actifs de l'industrie, plusieurs millions de dollars pour la somme de un million de dollars à Attractions Hippiques et de n'avoir rien fait pour protéger l'intérêt de centaines de travailleurs de l'industrie et de plusieurs centaines de millions de dollars d'investissement dans toutes les régions du Québec par les gens de l'industrie (ferme, centre d'entraînement, camion, remorque, etc....)



Attractions Hippiques doit 1.6 millions à l'ATAQ. Attractions Hippiques a versé en fait de restructuration 6.2 millions au cours de la dernière année (syndic et avocat) pour mieux démolir l'industrie. Quel gâchis....



TRÈS IMPORTANT POUR VOUS JOURNALISTES D'ÊTRE PRÉSENTS CAR LA SAGA N'EST PAS TERMINÉE. Loin de là, il y a plusieurs dessous à ce dossier qui risque de sortir dans les prochains jours sur le dossier Sénateur Libéral Paul Massicotte. Monsieur Paul Massicotte avait embauché monsieur Jean Chrétien lorsque celui-ci avait perdu contre John Turner, lors de chefferie du parti libéral en 1984. En 2003, monsieur Chrétien lui a retourné l'ascenseur en le recommandant comme Sénateur. Il est amusant de constater que les scandales tournent toujours autour des mêmes noms.



Danielle Henri

mardi 24 novembre 2009

Outrage ou insulte

Les cérémonies du Jour du Souvenir de cette année ressemblaient plus à un outrage ou une insulte envers nos vétérans combattants lorsqu'on a déguisé la Gouverneure générale en combattante, alors que dans la vie le seul combat qu'elle ait peut-être jamais mené serait contre une simple grippe.

Pendant qu'on oubliait chez eux les vrais anciens combattants, ceux qui par leur bravoure avaient connu les affres de la guerre que sont la peur, la souffrance, la misère et surtout la peine de voir leurs potes périr au combat, en ce jour du Souvenir on les oubliait chez eux pour faire place à l'hypocrisie d'une transfuge. Cela m'en donne la nausée et le haut-le-cœur.

J'étais à Apeldoorn en 2005 pour le 60e anniversaire de la libération de la Hollande par nos canadiens et j'y avais constaté le même scénario. Bien des vrais combattants n'étaient pas là pour faire place à une enfant de Chine alors Gouverneure générale. Mais cette année tant qu'à la vêtir de l'uniforme de combattante, pourquoi ne pas avoir profité de l'occasion pour l'expédier au front en Afghanistan où elle aurait pu mériter ses vrais gallons?

Marcellin Bélanger

Saint-Eugène

mardi 17 novembre 2009

Toujours à l'écoute de nos membres

11-11-2009


4 col.

Réponse à la lettre ouverte «L'Islet redira non à la fusion» de M. Gaston St-Pierre, publiée le 14 octobre dernier.

Une assemblée générale est un exercice démocratique et, en ce sens, elle permet aux membres de s'exprimer devant leurs représentants. Les dirigeants et la direction de la Caisse Desjardins de L'Islet respectent l'opinion de leurs membres, qui se sont prononcés majoritairement contre le projet de regroupement avec la Caisse populaire Desjardins de Montmagny, le 29 septembre dernier. Il n'est donc pas question, à court terme, de soumettre un nouveau projet de regroupement.

En tant que dirigeants élus pour représenter les membres de la Caisse, nous avons la mission de veiller à la santé financière de notre coopérative de services financiers. En ce sens, nous mettons tout en œuvre pour trouver des moyens pertinents qui en assureront la pérennité. Nous étions convaincus qu'un regroupement représentait une option sécurisante pour l'avenir. Nous respectons la décision prise par nos membres, mais nous poursuivrons nos efforts pour trouver d'autres pistes de solutions qui nous permettront d'améliorer notre rentabilité. L'une de ces pistes est, par exemple, des partenariats ponctuels avec des caisses de la région.

Nous souhaitons donc rassurer nos membres quant à nos intentions, leurs intérêts étant le fer de lance de toutes nos interventions. Et nous leur rappelons que, quel que soit le projet de regroupement qui pourrait leur être proposé un jour, ce sont eux et eux seuls qui auront le pouvoir d'en concrétiser la réalisation, car un vote de 66% est requis pour aller de l'avant dans un tel projet.

Au nom du conseil d'administration,

Monsieur Alain Bernier

Président de la Caisse Desjardins de L'Islet

mardi 10 novembre 2009

Article et sondage - des outils démocratiques

Le différend entre le candidat libéral et son ex-membre du conseil d'administration soulève des inquiétudes pour les intérêts de la région.

Le 21 octobre paraissait un article dans L'Oie Blanche concernant le litige entre messieurs Paul Ohl, de l'organisme Fortissimus et le candidat libéral dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Marcel Catellier, au sujet du manque de transparence dans l'organisation de la compétition mondiale d'hommes forts de Montmagny en 2008 et 2009.

Connaissant personnellement M. Catellier, qui était le maire de ma municipalité, Cap-Saint-Ignace, j'ai décidé d'écrire au président de Fortissimus pour l'encourager. Il m'a montré le sondage, toujours disponible à cette adresse: http://www.oieblanc.com/index.asp et m'a incité à voter et à passer le message. Comprenant aussitôt l'enjeu politique que ça sous-entendait, j'en note le développement sur Facebook depuis.

Hier, observant une hausse significative des votes «oui» à la question: «Jugez-vous que l'argent public a été bien utilisé pour promouvoir l'événement Fortissimus sur le plan international?», j'ai communiqué avec le journal et les opposants politiques de M. Catellier afin d'attirer leur attention sur ce sondage, tout en les mettant en garde contre une faille qui permettait d'y tricher. Cette lacune a été soulignée par le webmestre du site en soirée, cependant il se peut fort bien que le parti Libéral ait encouragé des gens d'un même local informatique à voter. On peut accéder à Internet avec plusieurs postes qui passent par le même routeur et le journal ne voit qu'une seule adresse IP, même si le vote a été fait de manière régulière.

Ceci semble confirmer ma supposition initiale que ce sondage est utilisé à des fins politiques, ce qui n'est pas un mal. D'après moi, c'est là un bourgeon de vraie politique, pas des jeux en coulisses entre gens riches indifférents à la population comme ce qu'on voit dans le capitalisme moderne et le communisme tel que pratiqué en réalité ou dans le comportement opaque d'un candidat aux élections fédérales. La démocratie athénienne directe rejoint aussi l'idéologie de Karl Marx, mais permet plutôt aux gens de décider de leur sort ensemble en débattant dans une agora.

Internet nous permettait de parler, mais pas de décider. Je pense que c'est en train de changer.

Yvan Corriveau

Cap-Saint-Ignace

jeudi 5 novembre 2009

Fortissimus 2009: Quand les bottines ne suivent pas les babines

04-11-2009

L'un se cherche un podium, l'autre essaie de justifier sa réélection par acclamation. Qui va se coiffer du laurier du vainqueur? Avec tous les honneurs qui s'ensuivent, réussir à remettre un pareil événement sur les rails. C'est à suivre.

Une chose est sûre, on sait qui a mérité le premier laurier. D'un maire à l'autre, les ambitions sont au-dessus du pouvoir du petit peuple. À prendre de trop grosses cuillerées, on mérite l'indigestion. Quand on est fonctionnaire, le budget est comme le ciel: sans limites. Quand on dépense l'argent des autres, notre argent à nous les contribuables, c'est juste à l'orgueil que ça fait mal d'arriver dans le trou. Paul Ohl, lui au moins, a le mérite de savoir de quoi il parle quand il s'agit de sport.

La gérance bifurque et l'intolérance gronde chez le petit peuple. Comme le disait Serge Côté dans son éditorial du 30 octobre au Journal de Québec, comme c'est agréable de dépenser l'argent des autres sans se demander s'il en restera pour la fin du mois.

Pour ce qui est des évaluations médiatiques et du déficit qui sont tantôt à la hausse, tantôt à la baisse, on se croirait à suivre ces chiffres au Banquier, mais c'est bien moins structuré.

Quelle erreur stratégique de la part de l'organisation 2009 d'aller chercher le témoignage de M. Carl Dubé, maire de Notre-Dame-du-Rosaire, qui n'aura réussi qu'à engouffrer un déficit d'environ 160 000$ pour une aussi petite municipalité. Qu'en pensent les contribuables de Notre-Dame-du-Rosaire? Il faut quand même reconnaître de M. Dubé qu'il est un homme audacieux mais, comme bien des politiciens, la sagesse n'est pas toujours au rendez-vous.

Quand on nous parle que ça ne coûtera rien parce qu'il y a des subventions, c'est que ça nous coûte cher d'être irresponsable. Les subventions c'est notre argent, ainsi que le gonflement de nos déficits. Le pacte rural est à sec.

Montmagny s'est «baisée» et les biceps sont dégonflés. Retour à la réalité. Lorsqu'on ne connaît même pas Claude Dallaire de Montmagny, le champion du monde en dynamophilie, c'est comme ignorer Maurice Richard au hockey.

Paul Ohl, lui, connaissait Claude Dallaire. C'est bien ça. Mais de grâce, ne recommencez plus. Il y a des promoteurs pour ce genre d'événements. Ils connaissent ça, faites leur confiance.

Jean-Guy Boulet

Montmagny

lundi 26 octobre 2009

Comme une odeur de mmm… muscle!

Lorsque j’ai lu l’article de L’OIE BLANCHE du mercredi 21 octobre dernier concernant le musclé déficit financier de la fête musculaire présentée à Montmagny l’été dernier (machinsimus), j’ai fait ho! Mais quand j’ai vu qu’on avait aussi syphonné 190 000 des 200 000 $ du fonds spécial du Pacte rural pour soutenir ce cirque, ce n’est pas une odeur de muscle qui m’est montée au nez…

Quand on occupe un ou des postes dans un ou des organes de pouvoir, l’on peut user de son influence : « L'aide financière est une subvention dont le montant est déterminé par la MRC », peut-on lire dans le feuillet d’information concernant le pacte rural. Il peut être alors plus facile de se faire allonger l’oseille, à hauteur de 95% du total de la caisse, pour voltiger dans les hautes sphères de la stratosphère avec l’argent du peuple!

Pendant ce temps, d’autres organismes qui se débattent comme des diables dans l’eau bénite pour survivre, doivent eux éponger leur déficit, si petit soit-il, parce que certaines sommes promises n’ont pas été versées. Et dire que le président de la « patente à gros bras » se présente comme candidat libéral à la prochaine élection partielle fédérale dans le comté…



Richard Lavoie

Berthier-sur-Mer

mardi 20 octobre 2009

Des calendes à la calandre

«Relayer aux calandres», et «grecques» en plus!

Ha! ha! ha! Ououâââhaha! J'ai ri à me décrocher la mâchoire à la lecture de votre jeu de mots sur les «calandres grecques»!

Ha! ha! Hi! hi! Hou! hou! Ououâââhahahaha! D'autant plus que vous «la relayez» ! Mais vous ne m'avez pas eu là non plus. J'ai bien compris que vous vouliez faire une autre allusion aux Grecs en parlant de la course à «relais», une discipline aussi olympique que grecque! La fin de votre éditorial du 7 octobre montre bien votre capacité à «manipuler» un texte!

Mais, surtout, pauvre langue française ainsi massacrée en éditorial.

Je pense qu'il faut vous lire avec une grande attention parce que vous - traitez parfois trop de sujets en trop peu de temps; dans la livraison du 7 octobre de L'Oie blanche, par exemple, vous avez fait du «hockey de rattrapage» en abordant cinq ou six sujets.

- vous traitez souvent les sujets de manière superficielle, comme dans la blague locale «Mais où est donc Éric Bernard?» Pour ma part, je ne me suis pas demandé «où», mais bien «qui» il était.

- vous traitez parfois les sujets sans avoir l'air d'y toucher. Visiblement partisan d'un fédéralisme étroit, vous vous en prenez aux «intellectuels péquistes qui ont encensé Pierre Falardeau», laissant sous-entendre qu'il n'y avait que les intellectuels pour l'aimer. Si vous aviez suivi un peu sa carrière au lieu de le détester, vous auriez certainement compris que Pierre Falardeau était avant tout quelqu'un qui défendait les faibles, les sans-voix et les non possédants, et que sa voix forte ne permettait nullement de l'associer au terrorisme. Je prendrai donc la défense de M. Falardeau pour démolir votre argumentation vicieuse qui associe à l'appui donné par Frédéric Mitterand à un criminel (Polanski) les hommages faits à un homme mort qui ne peut se défendre contre un éditorialiste qui l'accuse, sans preuve, d'avoir frayé avec des terroristes. Pierre Falardeau vous aurait sans doute traité de «... de tordu».

Peu élégante, la formule aurait eu le mérite d'être plus franche que la vôtre.



Jude Des Chênes

Saint-Aubert

mardi 13 octobre 2009

L'Islet redira non à la fusion

Réponse à l'article «L'Islet dit non à la fusion» publié le 7 octobre en page 3 du journal L'Oie blanche.

Étant présent à l'assemblée de L'Islet le 28 septembre, j'ai été témoin du rejet massif de la proposition dans une proportion de 68%. Message assez clair, merci ! Un vote officiel, dans une réunion officielle.

Il semblerait, d'après l'article du 7 octobre, que les dirigeants des deux caisses «poursuivront leurs efforts en ce sens», soit pour la fusion. Les dirigeants de L'Islet ont donc l'intention de ne pas respecter la décision de leurs membres en ce qui touche la fusion. Vive la démocratie! Voilà qui est très sérieux...

Après un rejet aussi clair du projet de fusion avec Montmagny, je tiens à aviser les dirigeants des deux caisses, et tout spécialement ceux de L'Islet, que la moindre récidive en ce sens sera perçue comme un non-respect du vote des membres, avec toutes les conséquences que cela implique.

Si les dirigeants actuels doutent encore qu'il y a eu mobilisation dans l'épineux dossier de la relocalisation du siège social à L'Islet, je ne voudrais pas être dans leurs souliers pour voir la réponse à une nouvelle tentative de fusion avec Montmagny.

Avec un peu d'humilité, acceptez donc le verdict de vos membres. Il en va du bien de l'institution et de ses représentants.

Je réitère le message «L'Islet dit non à la fusion».



Gaston St-Pierre

Ancien dirigeant de la caisse de L'Islet.

mardi 8 septembre 2009

Sauvez le pub!!!

Il me fait tant plaisir depuis les derniers mois de me promener sur la St-Jean-Baptiste à Montmagny. Plusieurs commerçants s'y sont installés pour redonner vie à ce bel endroit et ce, pour le plaisir de tous. Je tiens à les remercier pour leurs efforts visant la revitalisation du centre-ville. J'y ai
habité pendant huit ans et je suis consciente de tout ce qui a été déployé au
fil des ans. Cependant, il reste à s'occuper du «Pub». J'ai appris la semaine passée qu'il était à vendre...
Qui enfin, redonnera ses lettres de noblesse à cet édifice? Certains disent qu'il n'y a plus rien à faire avec ce bâtiment. Erreur! Je ne peux pas croire qu'il n'y a personne à Montmagny prêt à investir pour redonner toute sa beauté à cet endroit. Pour ceux qui ne le savent pas, ce pub était autrefois le plus chic à l'est de Québec. Peu importe qu'il reste un bar ou devienne un autre commerce, il est temps qu'on lui donne du temps.
Pour ma part, je n'ai pas les ressources nécessaires pour pouvoir en prendre possession car sinon, il y a longtemps que cela serait fait. Pour y avoir travaillé sept ans, je connais ce lieu par coeur et j'ai été fière d'y rencontrer des gens merveilleux qui y passaient des moments spéciaux puisqu'il y avait, jadis, vraiment une «magie» qui nous y rassemblait tous. Beaucoup y ont mis d'énormes énergies pour le garder propre, mais quand tu n'es qu'employé...
Enfin, j'ai confiance qu'il y aura un acheteur sérieux, il le faut. À cette personne, je lèverais mon chapeau. Les habitants de Montmagny, les anciens clients, les gens de l'extérieur seront soulagés d'y voir des réparations! Que l'entrée du centre-ville sera belle avec «la maison du docteur» aux fières allures!
Nadia Mercier
Saint-Vallier

mercredi 29 juillet 2009

Le Québec, société pluriethnique?

L'éditorialiste de l'Oie blanche, M. Patelli, souhaite que la fête du Québec, «société dite pluriethnique(...), soit chantée dans toutes les langues... incluant l'anglais.
Le Québec a refusé jusqu'à maintenant le modèle américain du «melting pot» qui a servi à assimiler les ethnies, y compris les Franco-Québécois.
L'Assemblée nationale a même adopté la loi 101 pour faire du Québec une société à prédominance française. Dans le contexte nord-américain où les Québécois ne sont que 2% à vivre en français, il est évident que cette loi s'avérait nécessaire pour sauvegarder la langue de nos ancêtres. (...).
La langue anglaise ne se trouve pas en danger au Québec. Ce n'est pas elle qu'il faut défendre. Voyez la large part faite à la chanson anglaise dans nos radios. (...).
En 1917, Les États-Unis lançèrent le programme «Américan 100%» pour assimiler les Franco-Québécois et autres ethnies. Ce fut la fin pour la culture des nôtres (...). En 1917, personne ne traita les Américains de racistes. Ici, nous sommes des Québécois francophones à plus de 80%. Peut-on respecter cette majorité? Quant à la minorité anglaise du Québec, il est de notoriété publique qu'elle est l'une des mieux traitée au monde.
Au Québec, «mettre les deux langues sur un même pied équivaut à mettre les deux pieds sur la même langue». Et je dirais que faire la promotion de toutes les cultures en même temps équivaut à vouloir enterrer la principale, la valeureuse culture franco-québécoise.
Souhaitons que chaque nationalité conserve les attributs de sa différence sans chercher à l'imposer ailleurs. L'ère de l'impérialisme devrait être dépassée. Il sera toujours agréable, en voyage, de parler aux gens dans leur langue tout comme nous aimerions que l'on s'adresse à nous, au Québec, en français.
Protégeons notre différence et souhaitons la souveraineté du Québec pour mieux la sauvegarder. C'est vital!!!
Je profite de l'occasion pour demander à notre gouvernement de lancer une nouvelle campagne publique «Pour un Québec français», incluant bien sûr la grande région métropolitaine. Il serait temps de remettre les pendules à l'heure.

Alain Raby
Saint Jean Port Joli

Réponse
Sans réponse, sinon on en parle encore à Noël.... Happy Christmas. Euh, pardon! Joyeux Noël!!!

Yannick Patelli

vendredi 17 juillet 2009

12 hommes et femmes en colère…

Mme la ministre Dominique Vien, députée de Chaudière-Appalaches,
Madame Vien,
La présente est pour vous demander d’obtenir l’installation d’un parc éolien industriel dans Chaudière-Appalaches, entre Lévis et Montmagny, en bordure de la 20, véritable corridor de vent où à chaque hiver les automobilistes le savent, ils doivent affronter des conditions de poudrerie extrêmement difficile.
Mais où prendre ces éoliennes puisque les appels d’offres sont déjà clos. Simplement et en toute logique, en déménageant cet insensé projet éolien du parc du Massif du Sud pour l’amener ici, près de la ville, où les gens pourront constater avec consternation ce à quoi a échappé de justesse notre plus grand parc naturel de la rive-sud.
Le temps des tergiversations est terminé. Il faut maintenant agir, parce que d’autres ne se gênent pas pour le faire. En effet le promoteur sous le couvert d’installation de mats de mesure de vent a commencé à pénétrer sur le territoire du parc régional du Massif du Sud. En effet, il est insensé de croire que le but de ces mats de mesures est pour l’installation du futur parc éolien industriel. Sinon on pourrait croire que le promoteur a agit à la légère en proposant ce site lors de l’appel d’offres. Et il n’en est évidemment pas question. Ce n’est qu’une façon perverse de commencer l'installation elle même du parc éolien, alors que le projet n’est même pas rendu à l’étape du BAPE !!!
Dans les dernières semaines, des articles et des photos sont parus dans tous les journaux et partout sur le web, démontrant sans équivoque les dommages faits au parc. Chemins ouverts sans études d’impact préalables, sans considération à la valeur essentiel de ce milieu exceptionnel sur toute la vie d’une région. Oui, ce parc a cette importance ! En effet un des points frappants visible sur les photos, c’est l’eau que l’on voit partout dans les ornières laissées par la machinerie, là ou le couvert de mousse a été écrasé ou arraché. Cette eau très visible malgré le fait qu’il n’ait pas plu depuis plusieurs jours au moment de la photo… Cette eau que nous sommes censés protéger ; que VOUS du gouvernement êtes censés protéger. S.V.P. voir : http://www.cyberpresse.ca:80/le-soleil/actualites/environnement/200906/07/01-863866-saint-laurent-energie-accuse-de-charcuter-le-massif.php
La protection de l’eau et des milieux humides, c’est là une mission que le Québec d’aujourd’hui est supposé s’être donné !
Alors ce parc, ce grand et magnifique parc est une source d’eau exceptionnelle pour toute la rive sud. Un petit exemple de l’étendu de son influence ; la rivière Etchemin qui coule tout près de chez moi à Lévis prends sa source au Massif du Sud. Notre Massif à nous citoyens de la rive sud, recèle des trésors qui n’ont d’autres choix que d’être protégés, en effet pas moins de 8 rivières y prennent leur source ! Pourquoi tant d’eau à cet endroit, c’est simple il en en ainsi à cause de la barrière naturelle des Appalaches qui bloque littéralement les nuages et qui culmine dans notre région à plus de 3000 pieds avec le majestueux parc du Massif du Sud, obligeant par leur altitude et le changement de température qui s’y opère, les nuages à déverser des quantités phénoménales d’eau. En fait beaucoup plus que dans ma belle ville de Lévis. Et comment la nature a-t-elle réagie pour gérer ce surplus d’eau sur des pentes parfois abruptes ? Simplement par un couvert végétal dont le principal atout est une mousse d’une épaisseur exceptionnelle, pouvant retenir des quantités d’eau impressionnantes, qui sont par la suite relâchées progressivement par le simple effet de la gravité ; évitant ainsi à de véritables torrents de tout arracher sur leur passage…
Madame la ministre, c’est ce couvert végétal, véritable filtre et régulateur du débit de l’eau de toute une région qui est menacé !
À l’heure où toute la planète se mobilise face à la problématique de l’eau, où Guy Laliberté s’envole dans l’espace pour promouvoir la fondation One Drop, allons-nous, nous gens de la rive sud laisser un promoteur cracher dans la soupe ?
S’il n’y avait que ça ! Mais voyez-vous, certains s’imaginent que ce parc est leur propriété ; comme le maire de St-Luc qui clame haut et fort en plein conseil: « rien ni personne ne nous empêchera de faire ce projet ! »On croirait entendre un petit Napoléon… En tout cas, belle entorse à la démocratie… Mais contrairement à ce que pourrait croire le petit roi de St-Luc, le parc n’est pas sa propriété, il est composé à 80% de terres de la couronne. Et nous, gens de toute la rive sud, n’avons pas donné notre accord à un changement de vocation pour notre parc !
Je dis notre parc, parce que tout simplement c’est le seul de cette ampleur, de cette beauté de cette diversité ! En voyez-vous un autre sur la rive-sud ? Ne cherchez pas, il n’y a rien qui s’approche du parc du Massif du Sud. De plus notre parc est le seul parc important de l’Estrie à la Gaspésie ! Plus de 700km… En fait, ce devrait être notre parc national ! Un parc ou l’eau serait protégée comme elle doit l’être !
Pensez-vous un instant que ce genre de projet aurait la moindre chance de voir le jour dans un endroit comme le parc de la Jacques-Cartier ou dans le parc du mont Ste-Anne ! Le parc du Massif du Sud c’est cela pour nous ! Sa valeur est inestimable sous de nombreux aspect ! Un peu de respect pour les gens de la rive sud !
Vous devez agir maintenant ! On ne peut attendre. En effet pendant que nous serons en vacances cet été à déguster nos hot-dog, le promoteur lui sera très actif. Son but est de nous placer devant le fait accompli. Vous croyez que j’exagère, c’est à cette conclusion que parviennent des employés du service canadien de la faune que nous avons contactés. Ils se disent découragés, ils ont les mains liées !
Cette mascarade doit cesser. Trop d’énergie a été gaspillée en discussion infertiles avec d’innombrables interlocuteurs. Plaçons notre énergie au bon endroit et donnons à notre parc le statut protégé qui lui revient de droit.
J’espère que les choses sont claires, nous ne sommes pas ce genre de personnes qui disent : pas dans ma cour ! Au contraire, approchez ces éoliennes de la ville, et laissez à notre parc naturel sa vocation première !
S’il-vous-plait agissez au plus tôt, avant qu’il ne soit trop tard…
Merci,
· Stéphane Gingras, Lévis, 418-835-5272
· Lucie Boivin ,Lévis
· Suzy Deroy, Lévis
· Luc Gagnon ,Lévis
· Marie St-Laurent,St-Luc
· Georges-Octave Roy, St-Philémon

lundi 29 juin 2009

Au Québec, ça se passe en français

J'ai pensé soumettre la candidature de votre éditorialiste Yannick Patelli au prix décerné annuellement par l'Académie de la Carpette anglaise.
Cette académie est un organisme de France qui attribue annuellement un prix, en dérision naturellement, à quelqu'un qui s'est signalé par son acharnement à promouvoir l'anglais au détriment de la langue française.
Dans son dernier éditorial - qui ne sera malheureusement pas le dernier! - Patelli se porte à la défense de l'utilisation de l'anglais lors des spectacles de la Fête nationale du Québec. Il parle d'un «manque d'ouverture sur le monde» chez ceux qui réclament qu'on célèbre la Fête du Québec en français.
Signalons d'abord que le français est la seule langue officielle du Québec. Elle est comprise par 98 pour cent des Québécois. Elle devrait donc être utilisée lors des cérémonies officielles ou des spectacles de la Fête nationale. Lors de la fête nationale en Hongrie, en Allemagne ou en Pologne, on célèbre et on chante sa fierté dans la langue nationale du pays. On ne fait pas la preuve qu'on est colonisé en utilisant une langue étrangère.
De plus, Patelli devrait savoir qu'il n'y a qu'une seule langue menacée au Québec: c'est le français. Les statistiques du recensement fédéral de 2006 montrent que pour la première fois de l'histoire, la langue française est en péril à Montréal. Dans le reste du Canada, les francophones sont victimes d'une assimilation qui les fera disparaître avant longtemps.
Il faut donc qu'on lance un message bien clair: au Québec, ça se passe en français. C'est un message que les nouveaux arrivants sont de plus en plus disposés à accepter.
À bien y penser, je ne soumettrai pas la candidature de Patelli à l'Académie de la Carpette anglaise. Même si c'est un prix qui vise à ridiculiser son récipiendaire, ce serait donner à Patelli une visibilité et une importance que l'insignifiance de ses propos ne mérite pas.
Norman Delisle,
Montmagny

mardi 23 juin 2009

Éoliennes: information impartiale et complète?

Le 14 juin dernier, le promoteur St-Laurent Énergies a distribué par la poste son bulletin de liaison, édition Massif du sud. Ce bulletin renferme-t-il de l'information impartiale et complète? On peut en douter! Voici quelques réactions pour donner l'heure juste aux citoyens.
Premièrement, on précise qu'il faut aménager des chemins d'accès afin d'installer de nouveaux mâts de mesure et qu'un surveillant qualifié surveille les travaux. D'abord, il aurait été pertinent d'informer le public sur les motifs réels des nouveaux mâts. Prépare-t-on une phase 2 du projet de parc éolien à l'insu de la population? De plus, un surveillant qualifié est sensé s'assurer de la bonne réalisation des chemins d'accès; pourtant, des témoins sur place ont pris des photos démontrant le massacre des sommets des montagnes du massif causé par les travaux. L'Oie blanche a diffusé ces photos. Il faut croire que le surveillant qualifié de St-Laurent Énergies est comme les arbitres à la lutte qui regardent toujours ailleurs quand des coups illégaux sont portés et qui ne réagissent jamais quand l'assistance réclame à grands cris d'arrêter le massacre.
Deuxièmement, St-Laurent Énergies mentionne dans son dernier bulletin de liaison que l'énergie éolienne produit de l'électricité sans générer de gaz à effet de serre, ce qui s'avère totalement faux puisque l'énergie éolienne génère le même niveau de gaz à effet de serre que l'hydro électricité. Le CRECA (Conseil régional de l'environnement Chaudière-Appalaches), cité dans ce bulletin, doit grimacer en le lisant. En effet, lors de conférences que cet organisme a données dans la région en 2007, il présentait le niveau d'émission de gaz à effet de serre des divers types d'énergie, situant l'énergie éolienne à peu près au même rang que l'hydro électricité.
Troisièmement, le promoteur St-Laurent Énergies mentionne qu'il va protéger les cours d'eau. S'il prend des mesures semblables à ce qui se fait actuellement dans la construction des chemins d'accès pour de nouveaux mâts de mesure, nous avons toutes les raisons de se montrer inquiets quant à la qualité de nos cours d'eau.

Georges Octave Roy
Saint-Philémon

mardi 16 juin 2009

Tout ce que j’en dirai sur Le Pont de la Survivance!

Difficile d’être insensible devant tant d’ampleur! Devant tant de richesse! D’entrée de jeu, déjà la scénographie nous éblouit, par sa simplicité, par son épuration menant tout droit à son pouvoir d’évocation. La structure, j’allais écrire la sculpture, d’un escalier en fer forgé, évoquant à la fois le pont Régent et la richesse de la demeure Todd s’avère une trouvaille ingénieuse, tout autant que ces duplicatas de tronc de femmes servant de têtes à chapeau. En peu de choses le ton de la pièce est donné : l’intensité.

Sur fond noir se dessine une histoire sombre. Le jeu des éclairages ne vient que nuancer efficacement les dialogues des comédiens. Au fur et à mesure, les éclairages s’intensifient avec le déroulement d’un drame finement mené. Maintes fois, ils rappellent cette lumière au bout du tunnel, à la manière d’un train s’amenant menaçant dans la nuit : éblouissant lors de la découverte de Charlotte par Ignace, ou lors de l’incarcération de Jean- Baptiste derrière la grille de sa prison.

Simples aussi mais aussi forts représentatifs, tous ces costumes beaux et bien faits qui s’écartent si peu des contrastes de noir et de blanc. Quelques robes seyantes rouges et striées pour bien marquer la couleur du sang, de ce sang qui coulera, on le sent.

Dans l’action, des personnages évoluent sur une gamme de sentiments et d’émotions contradictoires qui viennent nous chercher tout de suite en partant. De ces conversations déchirantes entre une mère, Charlotte et sa fille, Tharsile, nous comprenons l’histoire dramatique de leurs amours mutuelles, déchirées et déchirantes. Des comédiennes d’une gamme élevée de talent pour poser des gestes parfois si tendres, parfois si révoltés. France Clavet nous en impose par sa maîtrise du texte et sa gestuelle lente et de grande bonté. Avec elle, sa fille Tharsile, Nadine Mercier, par le même doigté, nous entraîne dans un enchevêtrement de sentiments controversés de fille aimante, d’amoureuse éperdue, de femme trompée, de mère Courage.

D’ailleurs aucun des comédiens ne faisant défaut dans cette représentation, force n’est que de constater leur talent certes, mais aussi leurs effort, ténacité et travail, pour parvenir à un si haut niveau de réalisation. Tous à des degrés divers mettent en scène des personnages crédibles et attachants. Jean-Baptiste par l’étendue de ses interventions demeure le pivot central et par la force de ses répliques ou plutôt parfois par leur mollesse, nous entraîne avec lui dans sa médiocrité et sa personnalité trouble et double. Bienheureux Jérôme Landry!

Tout autour se meut un petit monde ordinaire dépassé par l’envergure du drame qui défile sous ses yeux. Cher Boulet- Lizotte qui ne peut que troquer par amour déçu le thé à la bergamote de sa belle Princesse Charlotte par le rhum de l’amant vieillissant déserté. Et notre Ignace Gabriel toujours aussi remuant dans ses monologues intérieurs et sa mouvance naturelle, toute capacité à venir toucher nos propres questionnements.

Cré Madame St-Pierre, si telle qu’on se l’imagine dans sa sollicitude de voisine amie! Petite Norbelle qu’on croit totalement dans ce rôle d’opposition à sa mère, trop lourd pour une enfant: Qu’est-ce d’être femme à la fois épouse d’assassin et mère de ses huit enfants? Ou encore fille de père meurtrier et mari de sa mère? Que peut bien en penser Mlle Maçon chapelière dans la boutique de son patron violeur, morte des suites de son agression. Elle dont les propos ne furent qu’à peine rapportés au procès
faute de témoin oculaire? On aime cette demoiselle dans sa sincérité.

Et puis comment ne pas parler de la trame sonore moderne qui ajoute au suspense, de cette dynamique de changement de décor tout en douceur dont le théâtre des Deux Masques est passé maître, de la juxtaposition des presque chorégraphies ou mimes, à la mort de Charlotte entre autre, des éclairages, des musiques, des voix, celle en coulisse de Jean-Noël Laprise, juge stentor, tous éléments qui constituent un heureux mélange de tragédie grecque et de mélodrame néo écossais?

Ce que j’en dis surtout, c’est cette maîtrise du texte et ce brio de Catherine Chevrot qui mérite d’être soulignés, retenus, louangés. Des années d’un travail acharné, souvent dans l’ombre, ma foi quasi toujours. Une foi inébranlable et une détermination hors du commun! À l’instar du rêveur qui plutôt que de s’ancrer à une illusoire loterie, se consacre corps et âme à son espoir, on peut affirmer qu’elle a gagné aujourd’hui ses épaulettes. Une petite boucle de ceinture avec ça! Qu’enfin elle en retire ses lettres de noblesse.

Pour avoir regardé jaillir cette petite bulle d’air du fond de son verre d’eau, on peut désormais reconnaître à l’équipe des Deux Masques son statut de théâtre amateur de grand calibre confirmé. De l’entêtement, de la passion, des Delisle, Boulet frères, Clavet, Lachance, Gaudreau père et fils, Mimeault, Landry, Mercier, Gagné, Bossé…etc, je ne peux tous les nommer, le rêve est devenu ballon gonflable, capable de s’envoler au-dessus d’océans, dans des cieux encore inexplorés. Il faut leur reconnaître leur polyvalence et leur diversité et encourager cette belle relève qui ne demande qu’à continuer de s’élever. Déjà le public le magnymontois leur est acquis. Avec le Gala des Arlequins, ils gravissent un échelon qui mérite d’être poursuivi …pour la gloire de tous n’est-ce pas?

Une équipe d’artistes qui coopèrent, pleine de désirs, qui voit le jour depuis plusieurs productions mérite d’être encouragée, saluée, soutenue et nul n’est besoin que pour entrer dans l’histoire de Montmagny elle passe par les portes de l’enfer. Foi de Corriveau!
Denise Corriveau
St-Pierre

mardi 9 juin 2009

Les maires de L'Islet vont-ils réagir?

En avez-vous assez de voir les personnes et les institutions quitter la MRC de L'Islet?
Combien d'employés et de cadres sont partis pour travailler ailleurs depuis quelques années?
On ne parle plus de services de proximité, on parle de guichets uniques... , commissions scolaires, caisses Desjardins, CSSS, assurances, Sûreté du Québec, les aînés (oui on parle de «drainage» des aînés)! Les aînés se réfugient près des services à Lévis, Québec (on parle de mégas projets à leur sujet dans d'autres villes).
Savez-vous qu'on discute actuellement de fermer l'urgence au CSSS de Saint-Jean Port-Joli?
Attendez-vous que la population se manifeste? Et se manifester alors que tout est décidé, est-ce la solution?
Les gens disent aujourd'hui: «On est obligé de se rendre à La Pocatière ou Montmagny pour la Société de l'assurance automobile».
Maires de la MRC de L'Islet, je vous demande si vous allez réfléchir et surtout agir avant que l'hémorragie se propage.
Assez, c'est assez!
Josette Dubé
Saint-Jean-Port-Joli

mardi 2 juin 2009

Incidences réelles des parcs éoliens sur l'environnement

Réaction à l'opinion de M. Gilbert Normand, intitulée Les éoliennes enfin, dans l'oie blanche du 27 mai 2009.
Alors qu'en Europe les débats sont de plus en plus virulents sur les impacts du développement éolien, vous vous permettez d'encourager les élus à aller de l'avant dans un tel développement en insistant sur les avantages de l'éolien, mais en éludant les désavantages en écrivant simplement qu'il y a quelques inconvénients, sans même en soulever un seul. Vous mentionnez avoir visité plusieurs parcs éoliens à travers le monde, pourquoi ne pas vous questionner sur la décision du Danemark d'interdire dorénavant l'éolien au niveau terrestre, notamment pour des motifs de santé et de qualité de vie? Compte tenu de votre profession, on s'attendrait à vous lire sur l'impact de l'éolien sur la santé et la qualité de vie des citoyens en périphérie des parcs éoliens. Un chercheur se poserait les vraies questions qui peuvent affecter les gens et non pas se prononcer comme si elles n'existaient pas ou si peu.
Les quelques inconvénients, selon votre propos, se transforment en incidences importantes quand on se donne la peine de les identifier: des bruits audibles et non audibles stressants (subsoniques ou infrasons), panoramas et paysages détériorés, déforestation intense (site d'érection et chemins d'accès), perturbation de l'habitat de la faune, risques de déversement d'huile et d'incendie majeur en pleine forêt, baisse de valeur des propriétés en périphérie. Comme vous affirmez votre intérêt à ce dossier depuis plusieurs années, vous devriez informer les citoyens non seulement des avantages, mais aussi des incidences réelles des parcs éoliens sur notre environnement.
Vos félicitations aux élus des MRC de Montmagny et de L'Islet laissent songeur, alors que votre propos n'aborde en aucun temps le point de vue des citoyens concernés. Votre position est bien à l'image de ce que nous vivons: les citoyens ne sont pas consultés et on préfère reporter ce fardeau sur le BAPE dont l'intervention se situe en fin de processus d'évaluation d'un projet de parc éolien et qu'il est trop tard.
En terminant, je vous invite à lire l'opinion de Daniel Green, un vert renommé qui condamne le cheminement actuel du gouvernement dans le développement éolien et qui parle plutôt des Désoliennes, car il trouve désolantes la pagaille et la zizanie provoquées, notamment au sud du Saint-Laurent, par le gouvernement alors que 90% des gisements éoliens se situent dans le centre nord du Québec qui est moins habité. Il faudrait, M. Normand, nous aider à comprendre ce non-sens dans les priorités gouvernementales.
Georges Octave Roy, Saint Philémon

jeudi 14 mai 2009

Dans quel monde vivons-nous?

Vous n’êtes pas sans savoir que la communauté européenne a boycotté tous les produits provenant de la chasse des phoques du Canada.
En dépit des pertes encourues par les personnes qui vivent de cette sorte de chasse, il y a à mon avis, un phénomène encore plus inquiétant qui se cache derrière cette interdiction. C’est que cette grande décision a été prise suite à des pressions effectuées par des personnes qui ne comprennent pas du tout l’importance du contrôle par l’homme des populations animales. Il existe une loi dans la nature, et celle-ci est imperturbable, qui fait qu’une population vivante, qu’elle soit humaine, végétale ou animale, doit être contrôlée. En plus clair, il ne doit pas exister une trop grande quantité d’individus d’une espèce donnée sur un territoire. Quand ces individus deviennent trop nombreux, la Mère Nature se charge de les ramener à une concentration idéale; et comment agit-elle pour régulariser ces populations ? Par des moyens pas toujours agréables mais néanmoins efficaces : virus, bactéries, parasites, prédateurs. Heureusement que l’homme, qui a supposément un jugement un peu supérieur à l’animal ( on peut parfois avoir des doutes sur cette affirmation) , contribue à cette équilibre par différents moyens en utilisant des moyens vieux comme le monde comme la chasse et la pêche.
Alors, en interdisant cette chasse, il est évident que le nombre de phoques retirés des territoires concernés ira en s’accroissant ce qui provoquera sur un espace de temps assez court , des surpopulations dans lesquelles apparaîtront les régulateurs naturels cités précédemment. Alors, au lieu de voir mourir un phoque de façon quasi instantanée, ces pauvres bêtes agoniseront pendant des semaines voire des mois, avant de rendre l’âme. Quand on n’est pas au fait de cette réalité, il est difficile d’accepter les images qu’on nous montre à la télé où on voit des chasseurs expérimentés assommer habilement des bêtes qui se sauvent pour leur survie. Mais pourquoi a-t-on le droit d’assommer des porcs dans les abattoirs, de façon humanitaire, et pourquoi tout le monde se scandalise devant la chasse réservée aux phoques ? Tout simplement, à mon avis, à cause de la physionomie de ces bêtes. Un porc n’est pas attirant et le monde en général trouve qu’ils ne sentent pas très bon; alors, inconsciemment, on se réjouit de les voir disparaître. Un bébé phoque, au contraire, attire la pitié et ce, les photographes expérimentés, ont le talent de le mettre en évidence.
De plus, effet inévitable, les phoques réduiront presqu’à néant les stocks de morues, ce qui provoquera un autre déséquilibre écologique.
Et du côté respect envers les animaux, certains Européens ont des traditions qui me traumatisent beaucoup plus que notre chasse aux phoques. Mettez-vous à la place du pauvre taureau qu’on excite avant d’entrer dans l’arène et qui aura droit à une mort affreuse après avoir été pris pour une pelote d’épingles. Et ils viennent nous faire la morale sur nos méthodes humanitaires de chasse…
Probablement que je n’aurai pas l’assentiment de tout le monde, mais après 35 années au service des bêtes et des moins bêtes, je crois que je suis en mesure de vous proposer mon point de vue sur ces événements. Le phoque meurt rapidement d’une commotion cérébrale : pour lui, les lumières se ferment instantanément après un bon coup bien appliqué. On se scandalise devant la supposée cruauté de cette chasse. En est-il de même devant le comportement de certains sportifs qui pratiquent une activité qu’on qualifie de civilisée et qu’on appelle la boxe : le but de l’exercice est de provoquer une commotion cérébrale sur son adversaire pour le mettre K.O. peu importe les dommages à cette partie du corps qui, à mon avis, a une certaine importance et qu’on appelle le cerveau. Vraiment, on peut se poser la question : Dans quel monde vivons-nous ?


Dr. Germain Boulet
Médecin Vétérinaire

mardi 12 mai 2009

Insatisfaction envers Desjardins dans L'Islet-sud

Madame Monique F. Leroux
Présidente et chef de la direction du Mouvement Desjardins


Madame,
La présente est pour vous faire part d’une insatisfaction générale au sein de notre communauté face à la Caisse Populaire Desjardins du Sud de L’Islet.

Le 21 avril dernier, lors de l’assemblée générale de NOTRE caisse populaire, les membres de Saint-Omer présents sont restés stupéfaits à l’annonce de la fermeture de leur point de service le 30 septembre prochain, annoncé de plus comme un simple fait divers. Pareil sursaut pour l’ensemble de la population de Saint-Omer qui en a été avisée par la poste deux jours plus tard.
Les dirigeants n’ont même pas cru bon rencontrer les gens concernés AVANT l’annonce publique. N’y aurait-il pas eu lieu d’expliquer leur position AVANT de prendre cette décision afin que la communauté puisse, elle aussi, apporter les siennes? Où est la transparence chez Desjardins?
Nous sommes un petit milieu et notre point de service rend justement service à notre communauté. Sa disparition contribuera à coup sûr à la dévitalisation de notre milieu, pour ne pas dire à le faire mourir.
N’est-ce pas inquiétant de constater que le pouvoir de nos dirigeants est à ce point abusif?
Nous croyons fermement qu’une décision de cette importance ne concerne pas uniquement un rendement de gros profits. Elle nous concerne tous aussi en tant que personne, milieu, communauté et membres de la Caisse.

Y a-t-il deux discours au sein du mouvement Desjardins Madame la Présidente? D’une part, le vôtre qui nous présente le mouvement comme contribuant au mieux-être des collectivités, qui démontre un engagement soutenu du milieu et qui est une force de solidarité entre ses membres. Et d’autre part, celui démontré par nos dirigeants complètement à l’inverse?
Pour être considérés dans Desjardins faut-il absolument résider dans un grand centre, faire affaire au siège social et détenir un gros portefeuille? Tel est le langage tenu par la majorité des sociétaires déçus.
Lors de la fusion, il a été clairement mentionné qu’il resterait un point de service dans la paroisse, et lors de la réduction des heures d’ouverture il a été également clairement écrit qu’il n’était aucunement question de fermeture du point de service…(voir l’annexe). Desjardins a-t-il deux poids deux mesures, Madame la Présidente?
Madame la Présidente, nous ne pouvions passer sous silence une aberration si flagrante : la façon de faire de nos dirigeants concernant la fermeture de notre point de service de notre propre coopérative financière.
La confiance envers notre institution est fortement ébranlée quand nous constatons que notre Caisse est en excellente santé financière ce qui lui permet de verser des ristournes malgré le contexte économique actuel et que, d’autre part, on décide de fermer notre comptoir de service.
Nous vous remercions, Madame, du temps que vous accorderez à considérer l’agir des gens qui nous représentent tous.
Le conseil municipal St-Omer
Par : Réjane St-Amant, conseillère
c.c. Caisse Populaire Desjardins du Sud de L’Islet

mardi 28 avril 2009

Bravo à toi, Antoine!

Bravo à Antoine de la Durantaye pour sa rafraîchissante lucidité
Dans la flopée de récompenses accordées à toute sauce plus ou moins savoureuse, il est rare que le français se mérite un hommage aussi important chez nous, voire même au Québec. Je ne peux m'empêcher de relever à nouveau le prix remporté par ce jeune Antoine de la Durantaye dans une région où l'analphabétisme est omniprésent et où l'engouement pour la lecture et la qualité de la langue ne sont pas légion. De là sûrement, et en partie, nombre de choix illogiques et de comportements incompréhensibles et inconséquents chez plusieurs de nos concitoyens. Donnons simplement en exemple l'opinion à laquelle nous réfère avec justesse, et toujours dans un excellent français, M. Marcellin Bélanger dans la dernière édition de l'Oie Blanche. Il est notoire qu'une saine compréhension des choses passe par la maîtrise et la bonne compréhension de la langue. En témoigne aussi ce prix accordé à M. de la Durantaye pour sa jeune sensibilité et sa rafraîchissante lucidité envers le français. Bravo à toi Antoine ainsi qu'aux autres gagnants pour ces prix prestigieux et espérons qu'ils auront la portée que vous souhaitez. Cette reconnaissance nous change des prix remis pour des événements bidons, des ambitions ambiguës et aux vedettes modes instantanées que l'on oublie sur-le-champ. Tiens bien haut ce flambeau de notre langue Antoine et tu n'auras jamais à le regretter.
Marcellin C. Després
Saint-Cyrille-de-L'Islet

Un barbarisme

À Monsieur le maire de Montmagny et à Monsieur le préfet de la MRC,
La MRC se propose de nommer un ancien bâtiment de Whirpool «place» Bélanger. Le mot est un barbarisme largement utilisé au Québec, mais un barbarisme
quand même. Il désigne, en français, un espace entouré de voies de communication et de bâtiments. Il ne peut désigner un édifice. On pourra contre-vérifier l'affirmation auprès de l'Office de la langue française.
Il y aurait lieu de soumettre l'idée ou le projet à des linguistes ou à des citoyens préoccupés par la qualité de la langue.
Pour leur part, les membres de l'Association pour le soutien et l'usage de la langue française espèrent que la MRC fera tout en son pouvoir pour rectifier l'incorrecte appellation dont parlent les journaux locaux (L'Oie Blanche, 1er avril; Le Peuple, 1er avril également) et que le maire et les conseillers de la ville soutiendront la démarche.
Gaston Bernier
président de l'Asulf
Québec

mardi 14 avril 2009

La pérennité de la médiocrité

Le premier avril dernier, personne à L'Islet n'a couru le poisson d'avril. En effet, ce jour-là le poisson d'avril était plutôt une réalité qui a rattrapé la plupart des contribuables payeurs de taxes. Et depuis, que de plaintes, de lamentations, de jérémiades qu'on vient me confier sur l'augmentation de l'évaluation foncière influant et déterminant le compte de taxes.
L'augmentation totale du coût de la vie au cours des trois dernières années se situe à environ 8%. Mais l'augmentation de l'évaluation foncière cette année a bondi en moyenne de plus de 25% et ceci grâce à une loi féodale et archaïque et à des administrateurs qui se débattent pour rester dans l'insouciance.
Mais qui a élu certains de ces irresponsables à la tête de cette gabegie? Nuls autres que ceux qui la maudissent aujourd'hui et qui en 2003 et 2005 avaient opté pour le plan des médiocres. Comme je l'avais déclaré alors, suffisamment dupes pour se faire passer du baloney pour du filet mignon par un certain boucher. Cette vérité péremptoire vient les hanter aujourd'hui.
Que de plaintes j'entends sur le laxisme de cette administration: un demi-million en déneigement pour un camion qui se promène trop souvent pour rien comme la semaine dernière un jour de pluie... Des employés municipaux qui utilisent les camions pour leurs fins personnelles. Un terrain de balle inutilisé qui a coûté trois fortunes; pas un éléphant blanc, un éléphant sale. Même devant cette horreur trois de ses promoteurs sont toujours en poste, trop ignares pour savoir comment démissionner. Quelle farce! Et ce n'est là que la pointe de l'iceberg.
Gens de L'Islet, ne pleurez que sur vous-mêmes. La facture très élevée de votre félonie revient vous hanter en pleine récession. Sachez qu'à l'école de la vie, l'examen vient avant la leçon. Et cette leçon souvenez-vous de ne pas l'oublier car ceux qui oublient leurs erreurs sont condamnés à les répéter.
Marcellin Bélanger
Saint-Eugène, L'Islet

Des moutons? Yes Sir!

Dans un article de Sylvain Fournier, on apprend que M. Gilles Gagné de Cap-Saint-Ignace devra abandonner son entreprise, causant la perte de quatre emplois.
Que la Commission de protection du territoire agricole lui refuse le droit de construire un nouveau bâtiment sur son terrain est monnaie courante au Québec, mais lui interdire de poursuivre l'entreprise qu'il opère depuis 15 ans dans le sous-sol de sa propre maison dépasse les bornes.
De toute évidence écoeuré, M. Gagné a simplement dû lancer la serviette devant ce bel exemple de stupidité bureaucratique.
Le plus désolant c'est qu'un tel évènement, qui devrait faire la une de tous les journaux, suscite peu de réactions. Après 40 ans de socialisme «nationaleux» au Québec où la propriété privée n'existe plus vraiment et où l'accumulation de capital privé, si modeste soit-il, est à peine tolérée, les Québécois semblent résignés à accepter ce type d'abus de pouvoir. Heureusement, on peut toujours se défouler sur les maudit Anglais qui nous oppriment...
François Picard
Saint-Aubert

mardi 7 avril 2009

Profonde reconnaissance pour votre dévouement

Au docteur Lavigne et à tout le personnel infirmier de l'Hôpital de Montmagny.
Je tiens, par les quelques lignes qui suivent, à remercier chaleureusement et surtout reconnaître le service hospitalier pour la grande qualité de son professionnalisme lors de mon hospitalisation au mois de novembre dernier.
Lorsque l'on se présente à l'hôpital c'est souvent pour des problèmes de santé, nous sommes donc dans une période de vulnérabilité sur le plan humain. Il est alors important que les gens qui nous traitent à titre de professionnels puissent nous offrir un service accueillant et surtout réconfortant. Le Dr Lavigne et les infirmières m'ont prodigué tous les soins de façon adéquate, consciencieuse et empreinte d'abnégation. Il y a peu de mots pour décrire le sens du devoir et de l'altruisme dont ces personnes ont fait preuve à mon endroit durant mon séjour hospitalier.
Je désire donc, Dr Lavigne et tout le personnel hospitalier, vous remercier pour votre dévouement, pour ce travail que vous accomplissez sans relâche. Il est évident que la qualité du travail effectué par vos services généreux et soutenus font de l'Hôpital de Montmagny un centre hospitalier régional de haute qualité, qui n'a rien à envier aux hôpitaux des grands centres urbains.
Encore une fois merci et chapeau à toute l'équipe soignante.
Gérard Raby
Saint-Paul-de-Montminy

Merci à tous!

Par la présente, je tiens à remercier expressément le chef des pompiers, M. Denis Mercier, et tous les membres des corps de pompiers de la municipalité de Cap-Saint-Ignace qui m'ont secouru à l'occasion du sinistre qui a ravagé ma résidence, le 24 mars dernier.
Par la même occasion, je remercie grandement tous les membres des corps de pompiers de Montmagny et de L'Islet qui ont bien appuyé nos pompiers pendant cette opération.
Je remercie encore beaucoup mes voisins, M. Mario Boulet et son épouse Mme Sonia Mathurin, Mme Bernadette Després et mon cousin, Charles Fournier, pour leur aide précieuse.
Je remercie aussi mon oncle Martin Caron et ma tante Carmen Caron de m'avoir hébergé dans la circonstance.
À tous ceux-là et à tous les autres qui m'ont aidé et que j'ai pu oublier de nommer, un grand merci de votre générosité.
Sincèrement,
Jean-Yves Fournier
Cap-Saint-Ignace

Dans les coulisses du TDM

Les gens du Théâtre des Deux Masques ne s'ennuient pas! La troupe récolte allègrement prix, honneurs et contrats. On est allé voir d'un peu plus près comment ils s'y prenaient pour si bien réussir. Un mot nous vient tout de suite à l'esprit: RIGUEUR.
En répétition mardi soir à la salle François-Prévost, membres du Club Richelieu et du TDM s'affairaient à mettre au point leur prochaine pièce: Blanche-Neige et les 7 nains, façon Germain Boulet. On nous promet beaucoup de plaisir avec cette parodie du célèbre conte de Disney. J'émets un léger doute, la farce étant un genre ne m'inspirant guère, mais comme on m'explique que c'est ce qu'il y a de plus difficile à jouer techniquement et physiquement parlant, j'observerai la chose sous un nouvel angle. Les fonds générés par ce spectacle, présenté les 24-25 avril et 2-8-9-15-16 mai, seront investis dans la revitalisation des bibliothèques à Saint-Nicolas et Saint-Pie X. Chapeau! me voilà déjà plus enthousiaste.
Pendant ce temps à Casault...
Alors que je m'entretenais avec Noël Delisle, grand manitou du TDM, son élève dirigeait trois piliers de la troupe dans une scène du Pont de la survivance. Ce drame d'une rare intensité, premier prix rappelons-le au 5e concours Création-Production-Théâtre de la FQTA, sera joué les 13 et 14 juin. Un petit saut de leur côté et l'on est en mesure d'effectuer un premier constat, flagrant: Gabriel Gaudreau met dans sa mise en scène et la direction de comédiens la même rigueur - à la limite du perfectionnisme - dont fait preuve le maître que l'on vient tout juste de voir à l'œuvre. Quant aux interprètes, on sait déjà qu'ils y mettront tout leur talent et leur passion, trac pas trac. Mais combien d'heures ils auront investies avant de jouer devant public! Pas d'erreur, faut avoir le théâtre tatoué sur le cœur.
Une relève bienvenue
M. Delisle me confiait qu'il était très heureux de partager la tâche avec Gabriel. Le seul fait qu'il le laisse diriger la pièce de Catherine Chevrot est déjà une grande preuve de confiance. Et puis il y a Marc Fréchette, déjà en charge des contes et légendes et de l'animation lors de certaines activités, qui commence à tâter de la mise en scène. Noël Delisle (personnalité Richelieu 2009) en a tellement plein les bras qu'il a dû mettre de côté pour l'instant La Cantatrice chauve de Ionesco.
Le tour des îles
Fin août, le TDM et la troupe Nouvelle Époque seront à Grosse Île. Monologues, danse et contes inédits liés à l'île de la quarantaine et à l'archipel de l'Isle-aux-Grues figurent au programme.
Seule troupe québécoise sélectionnée
Quelque 25 membres du TDM prendront la route en septembre pour le Festival international de théâtre de Mont-Laurier. Ils y joueront la pièce 10e anniversaire «Nous sommes tous des clowns». Fallait être drôlement solide pour se qualifier à l'événement Double Défi qui réunira 27 troupes en provenance de 24 pays.
Si l'agriculture m'était contée
Enfin, pour clore en beauté cette année 2009 pour le moins chargée, le Théâtre des Deux Masques offrira en octobre et novembre un spectacle original visant à souligner le 150e anniversaire de la Société d'agriculture du comté de Montmagny.

mardi 31 mars 2009

Un grand geste contre l'environnement!

Contribuable, questionnez-vous.
98% des fosses septiques avec champs d'épuration sont conformes. Pensez-vous que vidanger toutes les fosses septiques règle la totalité des problèmes?
Selon-vous, pour une famille qui dépense en moyenne 150 gallons d'eau par jour, combien de gallons d'eau usée se retrouvent dans le champ d'épuration chaque jour?
Une semaine et les jours suivants, après la vidange de cette même fosse, combien de gallons d'eau usée par jour se retrouvent dans le champ d'épuration?
Après avoir vidangé et enlevé 98% des bactéries essentielles au bon fonctionnement de votre fosse septique, combien de temps faudra-t-il pour quelle fonctionne normalement et ainsi ne pas entacher la nappe phréatique? Moins de six mois ou plus de six mois?
Pour vidanger une fosse septique de 750 gallons, pourriez-vous dire combien de livres de CO2 laisse échapper un vieux camion qui circule dans nos chemins publics et entrées, souvent avec un excédent de poids, et en plus laissant échapper de l'huile usée sur place?
Un camion qui circule avec un chargement respectant les normes brise nos routes comme l'équivalent de combien de voitures pensez-vous? 200 ou 400 voitures.
Êtes-vous en mesures de dire combien de camions chargés d'eau usées ont voyagé sur les routes de la MRC en 2008? Moins de 600 ou plus de 600?
Combien de CO2 sera déversé dans l'air par les camions au moment de la réparation des routes?
En quatre ans, combien d'argent sera soutiré des contribuables inutilement et expédié à l'extérieur de la MRC pensez-vous? Moins de 1 million ou plus de 1 million?
Serait-il préférable d'injecter cet argent au développement industriel et commercial ainsi qu'à l'entretien de notre réseau routier?
Après avoir permis à des étrangers de pénétrer derrière les maisons, combien de vols seront commis 24 heures après le passage du camion, moins de 50 ou plus de 50?
Si vous répondez positivement à la plupart de ces questions, bravo vous êtes savant. Sinon, vous vous êtes fait avoir.
Jacques Thibault, Cap-Saint-Ignace

jeudi 26 mars 2009

Les Alliés vous informent

Afin de contrer les rumeurs qui ne donnent pas l'heure juste, nous vous informons des activités et changements au sein des Alliés pour la saison 2009-2010.
Après avoir vérifié notre inventaire de chandails, nous avons constaté que plus de la moitié étaient usés, troués et disparates. Deux choix s'imposaient: conserver nos chandails et renouveler les plus désuets ou les changer au complet.
Mais en cette période de difficultés économiques, nous pensions à nos parents d'Alliés et nous tenions à ce que personne n'ait à débourser un sous. Le renouvellement de nos chandails désuets entraînait inévitablement une hausse des coûts d'inscription. Selon cette même hypothèse, le remplacement de certains gilets coûtait plus cher aux Alliés parce que le modèle n'existe plus dans aucune ligue professionnelle.
Par contre, en changeant la totalité de nos chandails, il devenait possible de trouver des commanditaires pour chaque niveau afin de défrayer les coûts. De plus, en privilégiant les chandails existants dans la LNH, nous obtenions de meilleurs prix et nous apportions un vent de fraîcheur, sans compter la fierté de nos jeunes d'avoir accès à de nouveaux équipements (incluant de nouvelles gaines fournies par l'organisation)!
Finalement, nous avons opté pour les gilets de Buffalo puisqu'il s'agit de l'allégeance de notre franchise depuis ses débuts.
Il n'a jamais été question de suggérer aux jeunes de changer les couleurs de leur équipement. Ils utilisent déjà plusieurs couleurs de casque, de gants, de lacets, et c'est ce qui les différencie les uns des autres. C'est ce qui fait que chaque Allié est unique!
Tous ces changements n'auront aucune influence sur le coût des inscriptions car chacune des catégories sera commanditée par des donateurs qui, précisons-le, n'ont pas eu à intervenir dans ce changement de couleurs.
Concernant les articles promotionnels, il y aura un moratoire d'une saison afin de préparer une collection de vêtements aux nouvelles couleurs des Alliés et à des prix accessibles. Le tout entrera en force à la saison 2010-2011.

Michel Paré
Jocelyn Bernier
Régis Leclerc
Les Alliés Montmagny-L'Islet.

mardi 24 mars 2009

Pourquoi et encore pourquoi?

Pourquoi au Québec et dans nos régions lorsque les gens décident de faire des changements, quels qu'ils soient, les gens se lèvent et sont contre toute forme d'évolution? Mais où sont ces gens lorsque nous avons besoin de bénévoles pour s'impliquer? Personne en vue mais pour s'opposer, ha! là il y en a du monde.
Comme tout le monde impliqué dans le hockey mineur, les Alliés-Montmagny-L'Islet sont déjà au courant, un vent de changement s'annonce pour l'image des Alliés. Enfin! De nouveaux chandails pour toutes les catégories, tout le monde mérite le meilleur et ce à parts égales. Notre association de hockey décide d'investir dans de nouveaux équipements dont nous allons tous bénéficier, sans qu'il nous en coûte plus cher pour pratiquer notre sport: le hockey.
Et voilà que la vague d'opposition se lève et part en guerre contre le changement; plutôt que de voir le côté positif de la chose, on ne voit que le côté négatif. «Le manteau que j'ai acheté cette année ne sera plus de la bonne couleur», etc.
Hey! dans un an votre fils ou votre fille aura tellement grandi que vous devrez le donner avec les autres vêtements trop petits. C'est une année de transition, il faut bien que cela commence quelque part.
J'ai moi-même trois enfants au hockey et oui, je leur ai tous acheté le beau petit manteau rouge et noir et non, il ne sera pas de la bonne couleur. Mais quoi? Rien ne les empêche de le porter quand même.
Au moins, ils en ont un. Lorsqu'ils auront assez grandi, j'en achèterai d'autres de la nouvelle couleur. Il n'y a aucune obligation à porter les manteaux aux couleurs des Alliés pour jouer dans notre Association, c'est un choix personnel à chaque parent.
L'enfant peut quand même jouer au hockey, même si son casque est rouge ou ses gants de hockey rouges, s'il a la santé, rien ne l'empêche de jouer au hockey.
Donc pour une fois, regardons autre chose que notre nombril et ouvrons notre vision à un monde changements. Eh oui dans un an, personne n'y pensera plus et tous seront fiers d'avoir de superbes chandails. S.V.P. pensons à l'avenir, à ceux qui se dévouent pour faire du hockey une réussite dans notre région et surtout à nos enfants qui ont la chance de pratiquer un sport. Ensemble nous irons tous beaucoup plus loin!
Isabelle Bernier, mère de joueurs de hockey

samedi 14 mars 2009

Maire en guerre contre le CN, tu goutera ta médecine

Pour mon bien autant que celui des autres, j'ai fait le choix de vivre sans voiture. Je me déplace donc souvent en autobus, mais aussi -c'est mon transporteur de prédilection- en train. Et je me fais un devoir d'en inciter d'autres à faire de même autant que j'incite ceux à bord du train à venir visiter Montmagny.
Malheureusement, l'état lamentable dans lequel se trouve la gare ne me facilite évidement pas la tâche. Comment mes compagnons de voyage peuvent-ils croire mes bons mots sur Montmagny quand à l'arrêt tout ce qu'ils voient ce sont des murs couvert de graffitis, un éclairage agressant et une hideuse clôture "Frost" plus haute que moi? J'ai déploré la situation à deux reprises au conseil municipal, sans résultat. Puis le 2 février dernier, à peine sorti de la séance du conseil, je montais découragé dans mon train duquel descendais deux passagers. Parmi eux, une personne âgée qui, bien quelle soit débarquée à quelques pas seulement du stationnement, a du, à cause de l a fameuse clôture, faire tout le tour de la gare, en trainant ses bagages et dans la neige jusque par dessus les bottes, pour rejoindre sa voiture. Là, c'en était trop. Puis les 40$ que coute un gallons de peinture font-ils un un si gros trous dans un budget de 16 millions$? Ou peut-être est-ce seulement le fait que je demande un peu de respect de la part de ma ville à l'égare de ses citoyens et visiteurs qui dérange tant?
Même si mon choix de titre peu le faire penser, je ne souhaite pas être en guerre contre le maire. Mais tout de même, ses idées me donne des idées! Il suggère par exemple d'envoyer une lettre par jour au CN, alors pourquoi pas envoyer aussi une lettre par jour au bureau du maire... J'invite donc ceux qui prennent le train à Montmagny à manifester -poliment- leur intérêt à pouvoir le faire dignement. Et puis si une belle gare bien vivante était un argument de plus en faveur de la réduction de la vitesse des trains? Qu'en pensez vous monsieur le maire? Moi, j 'en suis convaincu.


Pierre-Luc MorinMontmagny

Encore les plaines

Monsieur Patelli

Je veux vous féliciter pour votre dernier éditorial et je vous joins une copie d’un email que j'ai fais parvenir à un de mes amis le 7 février dernier en réaction à la lettre envoyés par M. Duceppe et Mme Marois à Nicolas Sarkozy.

Jacques Dumas, ancien préfet de la MRC de Montmagny.


Courriel de Jacques Dumas à son ami

T'es encore connecté sur le gros câble mon chum. Je t'ai toujours soutenu que la meilleure chose qui est arrivée au Canada c'est la bataille d'Abraham. Regarde la position du Québec au Canada versus les colonies qui sont restées françaises. Combien sont assez développées pour faire parti du G-8 ?
Au moins avec les anglais tu peux apprendre parce quand ils te fourrent c'est par en avant ! Les français eux ce sont les inventeurs de la diplomatie : Ils font semblant de vouloir t'aider et prennent plaisir à te chier dans les mains dans ton dos.

Et voila ça devait arriver un jour : La France a besoin du Canada pour faire du libre échange avec l'Amérique ...Et pourquoi n’ont-ils pas besoin du Québec parce que dorénavant les français parlent mieux l'anglais que 50 % des québecois. La gang à De Gaulle n'as plus besoin des québecois pour barguiner avec les américains.

Le P.Q. a certainement fait quelque chose de valable pour le Québec mais les appuis de la base sont effrités à cause des syndicats, des nationalistes aveugles et émotifs et des purs et durs qui ont traités de traitres et de vendus ceux qui n'étaient pas de leur avis après les référendums.

Remarque que j'aurais préféré Mme Marois au couillon et menteur de Charest et je suis content que la population se rende compte de la « sacoche vide » même si ils ne s'en souviendront pas dans six mois. En attendant j'ai hâte de prendre un verre de rhum avec mes amis de la marina dans le garage à Paulo quel que soit leurs idées politique pour continuer le dialogue.

Jacques.

vendredi 13 mars 2009

Le verdict est tombé

L'école Saint-Adalbert appartiendra bientôt au passé. Nous avions le nombre d'élèves qu'il fallait dans notre paroisse, mais le choix des parents d'inscrire leurs enfants dans une école voisine nous a défavorisés. Pourquoi? Pourquoi? J'aurais aimé obtenir une réponse à cette question, mais vous avez tous décliné l'invitation à une rencontre. Cela m'aurait peut-être permis de comprendre.
La solidarité. Que signifie ce mot? Dans mon dictionnaire, il s'agit d'un sentiment qui pousse les hommes à s'accorder une aide mutuelle. Malheureusement, ce sentiment est loin de faire l'unanimité. La fermeture de mon école d'enfance en est une preuve. Ma seule consolation est que j'aurai tout fait pour la garder ouverte, alors que d'autres pourront dire «j'aurais dû inscrire mon enfant à Saint-Adalbert dans le but de la sauvegarder». Que deviendra notre école de village? Peut-être une résidence pour personnes âgées. Quelle jeune famille voudra s'installer à Saint-Adalbert alors qu'il n'y a plus d'école? La Municipalité fêtera son 100e anniversaire l'an prochain, mais que sera le village sans son école? Seul l'avenir nous le dira.
La devise du Québec est «Je me souviens». Oh oui, je m'en souviendrai longtemps. C'est votre choix, mais ça brime le mien du même coup. Moi aussi, j'aurai le choix: celui de vous rencontrer dans les endroits publics... ou de vous éviter.
Pour terminer, je lève mon verre aux personnes qui ramaient dans le même sens que moi, que ce soit certains parents, grands-parents, la population en générale et les parents qui croyaient inscrire leurs enfants à l'école Saint-Adalbert dans les années futures. Croyez-moi, il y en a des futurs élèves. Désolée! La cloche retentira pour la dernière fois en juin 2009...

Renée Castonguay Saint-Adalbert

Rien ne peut excuser un tel geste

Je m'adresse aux deux motoneigistes que j'ai observés le samedi 28 février aux alentours de 13h15 dans les champs en bordure du fleuve à la hauteur du garage Lebeau vitres d'auto. Non mais, quel triste spectacle!
Au début, je croyais qu'un chien vous accompagnait dans votre course en motoneige. Bon sang! Comment peut-il courir aussi vite ce chien? Mais, en vous observant de plus près avec mes jumelles, je me suis rendue compte que vous aviez pris en chasse un jeune renard roux.
Cette course contre la «mort» a bien duré une vingtaine de minutes, durant lesquelles cette pauvre bête a tenté par tous les moyens de vous échapper, filant jusqu'aux abords du fleuve, revenant sur ses pas puis effectuant plusieurs allers-retours d'est en ouest. Sa détresse n'avait d'égal que votre cruauté.
J'espérais, mais non, vous n'avez fait preuve d'aucune pitié, si ce n'est pour le «rachever» à grands coups lorsque qu'il n'avait plus la force de se tenir sur ses pattes.
Quelle satisfaction cela a-t-il bien pu vous apporter? À mes yeux, rien ne peut excuser un tel geste... Si par hasard vous lisez cette lettre, j'espère sincèrement que ça vous coupera l'envie de recommencer.
Marie Létourneau
Résidante de Montmagny (avec vue sur le fleuve)

Pour sa «trainquillité», Montmagny hausse la «voie»!

Le peuple de Montmagny appuie son maire qui fera entendre sa voie au CN. Hou! au Tchou Tchou signalera-t-il. Si les arguments liés à la sécurité ne suffisent pas, il faudra aussi siffler ceux de la tranquillité et de la qualité de vie. Sur le quai de la sécurité, il faut rappeler que, si le risque est faible en termes de probabilité d'accidents, les impacts potentiels en milieu urbain sont gigantesques et inacceptables.
On ne peut réalistement pas aujourd'hui modifier le tracé de la voie ferrée. Il serait intéressant de revisiter l'histoire. La Société historique de Montmagny, étant justement localisée à la vieille gare, pour comprendre qu'il était jadis avantageux pour l'économie de la ville. Mais surtout que les trains n'y roulaient certainement pas aussi vite!
Pour continuer ainsi son bras de fer avec le CN, les gens de Montmagny sont appelés à se mobiliser, en recourant à tous les moyens légaux et légitimes à leur disposition.
Marc Laurin
Montmagny